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Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED.

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Tulcea L. Cioban

Tulcea L. Cioban

– parchemins : 103
– copyright : © sulky © disturbing mind
– études : Coopération Magique Internationale
– année : 1ère année


PENSINE
– âge RPG:
– ascendance:
– inventaire:

Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. _
MessageSujet: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeJeu 10 Juin - 1:20:57

Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Image1obs

I ▬ All human beings are commingled out of good and evil.
    Pseudonyme/Prénom : Hime
    Âge : 10 mentalement =D 16 en réalité
    Comment avez-vous trouvé le forum ? Loganichou a réussi à passer outre le désespoir que ma débilité profonde lui a causé (littéralement, mais je t’aime quand même, hein, Raichu) et m’a amené jusqu’ici.
    Comment le trouvez-vous ? Heu, à vrai dire, compliqué. C’est mon premier rpg à ce niveau, donc je suis encore un peu pommée…
    Mot de passe : loganichou dit "t'es trop forte \o/"; Cél' à Loganichou: "vas mourir \o/".
    Un commentaire pour nous ?… Oh, est-ce que vous saviez que la ville de Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrowllllantysiliogogogochb (Pays de Galles) était jumelée avec celle de Y (France) ? Comme quoi on se cultive, en faisant des recherches pour les persos…
    Avatar :Barbara Palvin

Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Image2so

II ▬ Hence it came about that I concealed my pleasures; and that when I reached years of reflection, and began to look round me, and take stock of my progress and position in the world, I stood already committed to a profound duplicity of life.
    Nom : Jenkins
    Prénom(s) : Céleste Luna
    Date de naissance & âge : 8 mars 1997, donc 16 ans
    Type d'étude : 6ème année.
    Lieu de naissance : Cardiff
    Lieu de résidence : Londres
    Ascendance : Sang-mêlé. Enfin, fille d’une sorcière de sang-mêlé britannique et française, et d’un père moldu gallois.

Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Image3u


Dernière édition par Céleste L. Jenkins le Dim 20 Juin - 4:34:40, édité 10 fois
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Tulcea L. Cioban

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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeJeu 10 Juin - 1:25:38



III ▬ They were the expression, and bore the stamp, of lower elements in my soul.

Mes souvenirs ne remontent pas jusqu’à ma naissance. Loin de là. Si l’on devait placer le point zéro de mon existence, ce serait ce mois d’août 2003. Le lumineux été, le temps des orages, le prélude à la mort.

Ce ne sont que des flashs. Je revois encore ma mère, à même le sol. J’entends encore la tempête dans la cuisine, le tonnerre qui gronde ; c’est la voix de mon père qui s’élève et son poing qui s’abat sur la silhouette de maman. Je sens encore l’étreinte de Thomas, mon frère, qui me tient serrée dans un coin du salon. L’air dans la maison a le même goût d’électricité que le ciel avant qu’il n’implose sous le poids de la pluie.
Dans ma tête, je vois déjà la porte qui claque sèchement.
Le soir, j’attends que maman vienne m’embrasser dans mon lit, même si je vois clairement qu’elle ne le fera pas. En effet, ce n’est que Thomas qui rentre dans ma chambre et qui efface mes larmes de ses doigts. Il me murmure une de ces chansons qu’il a entendu à la radio :

I know something is broken
And I'm trying to fix it
Trying to repair it
Any way I can

You and me are floating on a tidal wave
Together
You and me are drifting into outer space
And singing

Et puis je ne sais plus, il me semble qu’il s’interrompt et regarde fixement dans ma direction. Je sens mes draps et mon oreiller se rafraichir. Et je m’endors, doucement, simplement.

Ce mois d’août, j’avais 6 ans. Mon frère, 10. Jusqu’alors, nous vivions à Cardiff, au Pays de Galles, d’où venait notre père. De cet homme je n’ai en mémoire que les cris qu’il poussa ce jour-là, et pour tout héritage que mon nom de famille, Jenkins. Arthur Jenkins. Le nom bien gallois, quoi. Je n’aime pas le Pays de Galles. Il fait tout le temps gris. Pas de végétation digne de ce nom. Des noms de villes à se pendre. Et l’on risque l’intoxication alimentaire même dans les restos les plus chics de la région. Alors, pour mieux supporter ce nom pesant, je me dis que Jenkins, ça ressemble à Jekyll, au gentil docteur Jekyll et à son alter ego démoniaque Mr. Hyde. Je suis calée en littérature moldue, mine de rien. Et ce bouquin-là, je l’ai adoré. L’autre chose que j’adore, ce sont mes prénoms. Céleste, ça sonne français et mélodieux. Un tantinet vieux-jeu mais très élégant. Presque angélique – la blague. C’était le nom de ma grand-mère, la mère de maman, et une moldue parisienne. Et Luna, ma deuxième identité. Luna for moon, l’astre argenté de la nuit. Au final, je suis une Lune Céleste. Toute froide en argent, perchée en hauteur, dans l’obscurité. J’aime ça.

Si je suis une Lune, alors mon frère c’est une étoile. L’étoile du berger ou l’étoile du nord, au choix. Il est mon guide, toujours à briller en m’indiquant le chemin. Je l’adore. Et ma mère, une naine brune, un soleil avorté. Thomas me répète sans cesse que maman avait été comme un astre avant que notre père ne parte : chaleureuse, énergique, heureuse, vivant la vie comme si c’était du gaz en fusion qui lui traversait les veines. Elle la chaleur et lui la froideur. Le mélange fatal, quoi, contraint à briser leur amour en verre. La dispute a du faire l’effet d’une réaction exothermique ; maman a perdu du jour au lendemain toute vie. L’automne qui a suivi le départ de notre père signa son attestation de décès. Elle se noie depuis maintenant 10 ans dans le gouffre de l’ataraxie.

Dès lors, c’est Thomas qui a tout pris en main. Je n’ai appris que bien plus tard qu’en réalité il se sentait fautif de la séparation de nos parents. Notre père avait battu maman parce qu’il venait de découvrir qu’elle était une sorcière. Et il avait découvert qu’elle était une sorcière parce que Thomas venait d’utiliser sa magie sur les voisins d’en face par maladresse. J’ai déjà essayé de me mettre à la place de cet homme, de m’imaginer à quel point il a dû se sentir trahi. Pire, il a dû penser qu’il avait épousé un monstre, une aberration de la nature, et que cette horreur, en se reproduisant à travers lui, en avait engendré d’autres en lui en donnant la responsabilité. Mais moi, franchement, je ne vois pas pourquoi avoir fait tout un cheese-cake du fait que son fils – sa moitié, bordel ! – ait simplement transformé le manoir des Lidj, de l’autre côté de la rue, en champignon géant. Au contraire, je trouve ça plutôt marrant, ça fait un peu schtroumpf. Mais bon, après, c’est juste moi et ma culture moldue à deux balles.

C’est Thomas qui a forcé la main à maman pour déménager avant qu’il ne reçoive sa lettre d’admission à Poudlard. Depuis toute petite, j’ai eu des illuminations bizarres qui m’ont permises de deviner ce qu’allaient penser les gens dans un futur proche. Ils finissent toujours tous par agir comme je le prédis – Thomas appelle ça mes « petites épiphanies » - Et là je voyais clairement qu’en restant à Cardiff notre quotidien deviendrait un enfer. Je sentais que le désir des hommes autour de ma mère, l’avarice des commerçants de la rue, la colère et les moqueries insoutenables des autres femmes, le dégoût et la malice des enfants de notre école, tous ces sentiments dignes du Purgatoire, allaient se soulever bientôt, et que nous, livrés à nous-mêmes sans la protection d’un homme adulte, nous allions devoir les subir. Thomas aussi le devinait. Nous avons donc plié nos bagages et pris le train pour Londres.

***

Lorsque nous avons ouvert la porte pour la première fois dans notre nouvel appartement londonien, en bordure de Hyde Park – appréciez l’ironie, dear Mr. Hyde – une masse de poussière s’est engouffrée dans le corridor de l’étage. Oh, il était bien meublé, comme l’avait stipulé l’agence. La véritable question était l’âge des meubles. Enfin. Je passerai sur notre installation au milieu des toiles d’araignées et des papiers peints décollés par l’humidité. Ce n’est pas ça l’important. L’important, ce sont les mots que Thomas me dit depuis le cadre de porte de ma nouvelle chambre.

«Cél’. Faut que je te dise un truc »
Je levai ma tête au son de sa voix.
« Rapport à ce qui va se passer maintenant. J’en ai un peu discuté avec maman, et elle m’a dit que je devrai recevoir un hibou d’une école de magie d’ici l’année prochaine.
- Un hibou ?
- Yep. Une lettre. De Poudlard. Tu sais, là où maman est allée à l’école. En Ecosse.
- Tu vas aller là-bas ? Tu vas partir ?
- Oui, c’est le problème. Tu m’écoutes bien, là, Cél’ ? »
Je hochai de la tête. Dans ma tête, je ne pensais alors qu’une chose : c'était le moment ou jamais d’être grande.
« It’s a tough world out there. Trust me. Surtout pour les gens comme nous. Tu as du le voir, non ? Les gens, ils ont peur de ceux qui ont des pouvoirs, et ils méprisent ceux qui ont mal. Nous, pas de chance, on a les deux. Mais on doit quand même protéger maman. Céleste, tu dois être forte. Tu dois te battre, et si tu n’as pas la force du lion, pas grave, tu prends la ruse du renard. On s’en fiche, quitte à ce que tu mentes, quitte à ce que tu soies hypocrite, tu protégeras maman quand je serai plus là, compris ? Les gens jugent du premier coup d’œil et ne creusent jamais. Si tu arrives à cacher ce que tu es vraiment, tu y arriveras, j’en suis sûr; tu es intelligente, sœurette. Ne dis pas pour papa quand tu iras à l’école. Et surtout, caches tes «petites épiphanies», c’est le plus important. Penses à maman. Je te ferai confiance.»

Ce sont ces mots qui ont tout changé. A l’école moldue, je me contentais d’être horrifié lorsque la perruque de la directrice prenait feu ou lorsque le bureau de la prof était envahi par des batraciens. Je ne faisais jamais part de mes prédictions – mais je trouvais mes visions bien pratiques durant les contrôles. Et surtout je ne parlais jamais de ma famille, ni de mon père disparu, ni de ma mère à l’activité comparable à celle d’un tas de chiffons. A la place, j’ai pris l’habitude de remplir chaque année, sur les fiches distribuées à la rentrée :

Profession du père : Pompier
Profession de la mère : Infirmière

Ca aurait été une belle histoire, le pompier courageux, encore recouvert de suie, qui tombe sous le charme de la belle infirmière en blouse blanche. Lui aurait amené des enfants grièvement brûlés aux urgences et elle les aurait soignés, non sans verser ce faisant quelques larmes émouvantes, qu’il aurait eu envie de sécher. Et puis, mariage en grandes pompes, robe crème-chantilly, des monceaux de riz qui tombent sur le parvis d’une église gothique. Deux magnifiques bambins – le nez de l’oncle, les oreilles du grand-père, les yeux de la cousine – qui auraient grandis justes et droits. Une famille unie, heureuse, parfaite. Que dalle, oui.

Mais quelle importance. Si rien de lumineux ne se dégageait de notre appartement poussiéreux, à l’école moldue, au contraire, je m’efforçais d’être une Little Miss Sunshine. Oh, ils m’adoraient tous. Les filles de ma classe se bousculaient pour me saluer le matin. Les garçons, eux, rougissaient dès que je leur adressais la parole. Les professeurs louaient mon assiduité – je ne laissais jamais une question sans réponse – et ma modestie. C’était si simple de leur plaire. Thomas m’avait prévenu, un sourire angélique suffisait :
Je suis la chaste, la pure, l’innocente, la candide. Je suis la curieuse, la vive, la perspicace, l’intéressée. Je suis la modeste, la gentille, la généreuse, le cœur d’or dans une enveloppe de vermeil. Je suis la douce, la souriante, la mignonne, la belle à croquer. Je suis l’Ange fatal, qui les prend tous dans ses filets.



Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Ceel


Dernière édition par Céleste L. Jenkins le Sam 19 Juin - 9:20:47, édité 4 fois
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Tulcea L. Cioban

Tulcea L. Cioban

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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeJeu 10 Juin - 1:54:54


***

Le mois de juillet suivant, comme prévu, Thomas a reçu sa lettre d’acceptation à Poudlard. Il est juste venu me l’annoncer comme ça, un matin, sans en dire davantage. Dans les semaines qui ont suivies, il est allé avec maman faire des courses au Chemin de Traverse, a empilé dans sa chambre des chaudrons en cuivre, des grimoires aux couvertures en cuir, et a rangé dans un coin une baguette magique dans son étui. Puis maman l’a emmené à Kings Cross le 1er septembre. Sans moi. Tout ce dont j’ai eu le droit, c’a été un petit mot cacheté sur ma table de nuit :

« Souviens-toi de ce que je t’ai dit. Le renard, hypocrite, est de loin supérieur aux autres. Veilles sur maman. Je t’aime. »

Le papier, je l’ai gardé sur moi toute ma scolarité moldue, jusqu’à mes 11 ans. Thomas ne rentrait à Londres que durant l’été, occasionnellement pour Noël, et en son absence, le petit mot se substituait à ses paroles. Il était un rappel que je lisais tous les matins, avant de sortir de chez moi, le bouton on/off de mon masque angélique, une pile de courage dans laquelle je piochais chaque jour. Et Merlin sait qu’il m’en a fallu, du courage. Quand mes ‘amies’ s’épandaient en éloges lèches-bottes pour quelqu’un que je n’étais pas, je n’avais qu’une seule envie, celle de prendre un tire-bouchon et de le leur enfoncer dans le crâne. Je gardais pourtant bonne figure, et bientôt je trouvais le moyen de leur rabattre le caquet sans me découvrir. Je leur inspirais une confiance tellement aveugle que je suis parvenue sans souci à – en toute innocence, bien sûr – leur faire accomplir les sales tâches que Céleste la Blanche n’aurait jamais faites.

« Bah, Cél’, qu’est-ce qui t’arrive ? »
Je reniflai un bon coup, volume au maximum, mais me couvris le visage des mains.
« Tout va bien, tout va bien.
- Cél’, dis-moi, s’il te plait. Les larmes ne te vont pas. »
Je gémis une plainte réprimée sonore.
« Tu es une vraie amie. Mais ne t’inquiètes pas, ce n’est pas grave, tout va bien.
- Un peu que je m’inquiète. Allez, racontes.
- Je…Tu promets de rien faire ?
- Promis.
- Eleanor… elle m’a dit que ma mère était une mauvaise infirmière.
- Non, vraiment ? Ca se fait tellement pas de sa part ! »

Hop, les sanglots repartaient tous seuls. C’était d’une facilité étonnante. Et je voyais déjà que ce que je voulais qui se passe allait arriver. Evidemment, outrée, elle irait dire à Eleanor quelle peste elle était, ne lui adresserait plus la parole, tous les autres la suivraient. Et moi, la victime, je serais consolée, on me plaindrait. Céleste la Douce ne saurait être l’antagoniste, Céleste l’Aimée ne pourrait être soupçonnée. Oui, vraiment, qui aurait imaginé qu'au bout des ficelles, remuant de ses doigts agiles les pantins inconscients, se trouvait Céleste Luna Jenkins.

***

Le 4 juillet 2008, je me souviens encore de la chaleur orageuse et étouffante qui je sentis en ouvrant mes volets, ce matin-là. J’arrivai dans la cuisine, le regard hagard et les pieds trainants ; maman tartinait, comme à son habitude, un toast d’une énième couche de marmelade. Lorsqu’elle m’entendit baragouiner un vague « G’d m’ning, mum », elle leva son visage dans ma direction et esquissa vaguement un sourire crispé. Son poing droit se ferma et son index s’étendit en direction de la fenêtre. Une chouette chevêche se tenait sur le rebord.

« Je crois que tu as du courrier, ma chérie. »
Je les regardai tour à tour, elle et la chouette.
« De qui ?
- Poudlard.
- Ce n’est pas le hibou de Thomas »
Elle sourit douloureusement.
« Ouvres, tu verras bien. »

Je m’exécutai, décachetai l’enveloppe et en extirpai le parchemin qu’elle contenait.
« C’est l’école… Ils me disent que je suis prise. Maman, je vais pouvoir aller à Poudlard ! Avec Thomas ! »

Je réprimai un frisson d’excitation. Je verrai mon frère tous les jours. Enfin, presque. Et plus besoin de cacher mes pouvoirs. Plus besoin de passer les cours à regretter de ne pas pouvoir balancer des enclumes sur telle ou telle personne. Plus besoin de me retenir d’éclater en rires, depuis la salle de classe, cinq minutes avant que la directrice ne glisse sur une marche – étrangement – savonneuse. Marche que mes ‘amis’, sans avoir conscience d’être sous ma directive, auraient préalablement préparée. Bref, Poudlard, ce devait être ma libération.

Alors que je partais en délire enthousiaste, maman eut ces mots :
« C’est magnifique, Céleste. »

Je la regardai tandis qu’un large sourire misérable s’étendait sur son visage. Maman, si tu ne sais pas fausser un sourire, ne le fais pas. Je savais qu’elle serait seule. Je savais qu’elle espérait silencieusement que je me révélerais Cracmol ou je ne sais quoi d’autre. Je savais qu’elle ne voulait pas pour moi la vie qu’elle a eu, étant sorcière. Mais ce bonheur prétendu a suffit à confirmer mon départ ; j’ai pris sa réaction comme une mise au défi. Très bien, maman. Je vais te prouver que je saurai être une sorcière digne de ce nom. Inspirant le respect. Just you see.



Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Cel4f


Dernière édition par Céleste L. Jenkins le Sam 19 Juin - 9:09:48, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeJeu 10 Juin - 10:41:52


***

Ce 1er septembre 2008, Thomas me trainait d’une main le long du quai 9¾, et de l’autre poussait le trolley sur lequel étaient posées nos valises et nos hiboux respectifs, Plato et Parnassus – demandez pas, c’est mon frère qui a choisi les deux noms. Maman nous avait laissés traverser seuls la barrière de brique, puis était retournée en voiture à la maison, non sans m’embrasser vaguement sur le front et murmurer d’une voix étouffée un « Bonne chance ». Thomas jetait des regards rapides partout autour de nous au fur et à mesure de notre avancée :
« Je cherche un ami, il est aussi à Serdaigle dans la même année et a une sœur qui rentre aussi à Poudlard, comme toi. On va prendre le train ensemble, vous pourrez faire connaissance.
- Comment il s’appelle ?
- Gillian. Simon Gillian. Ha, attends, je l’ai vu par là-bas. Gillian ! »

Un garçon de 5ème année, les cheveux blonds et le visage constellé de tâches de rousseur, flanqué d’une fille de mon âge, se retourna.
« Les voilà. Viens, Shannon. »

Celle-ci trottina jusqu’à moi, tout sourire, me prit par le bras et m’entraina jusqu’au wagon.
« Bonjour, je suis Shannon ! Tu dois être Céleste, nice to meet you! Mon frère n’arrête pas de parler du tien à la maison –on habite à Dublin- ils ont passé l’été à s’envoyer des hiboux, c’était très drôle d’ailleurs d’avoir en fond sonore des battements d’ailes permanents… »
Ha ? C’était pour ça que Thomas était resté dans sa chambre presque tout l’été ?
« … J’adore les hiboux, really, ce sont des animaux tellement intelligents, beaucoup plus que les chats, d’ailleurs je suis allergique aux poils de chats, c’est dommage parce que ma tante a un angora sublime et que j’ai toujours très envie de le caresser quand on va la voir, pour les vacances de Noël… J’en étais où déjà ? Ah, oui, les chats. Non, les hiboux. Mes parents n’ont pas voulu m’en acheter un parce qu’ils étaient trop chers, tu comprends, c’est qu’on est sept à la maison, et que je peux toujours utiliser celui de Simon, qui s’appelle Ethon. Ethon, c’est le nom de l’aigle qui mange le foie de Prométhée dans la mythologie grecque… Franchement, donner un nom d’aigle à un hibou, quelle idée… Tiens, tu en as un aussi ? Comment il s’appelle ?
- Parnassus.
- … Enfin, j’imagine qu’il l’a appelé comme ça parce qu’il est à Serdaigle. D’ailleurs, j’aimerais trop aller à Serdaigle moi aussi, le bleu c’est ma couleur préférée… Par contre c’est bizarre de l’avoir allié avec du bronze, l’argent aurait été tellement plus esthétique… Enfin c’est une couleur de Serpentard et on ne me retirera pas de la tête que les Serpentards ne sont pas fréquentables, ce ne sont que des sales vipères... J’aime pas les serpents du tout, j’en ai une peur bleue, heureusement il n’y en a pas en Irlande, il parait que Saint Patrick les aurait chassés… J’adore Saint Patrick du coup, sa fête aussi est très drôle, avec un de mes voisins moldus, à Dublin, on mange des cookies ce jour-là et on s’habille en vert… Nan mais vraiment, j’aime pas les Serpentards… En plus… »

Voilà. Initiation au monde sorcier, en deux minutes chrono. Je ris toujours en repensant à ma première rencontre avec Shannon. Je l’ai écoutée, dans un élan de politesse amicale comme j’avais si bien appris à l’imiter, mais en mon for intérieur, cette fille m’irritait déjà. J’avais la méchante sensation que Thomas me l’avais collée afin que je le laisse en paix. Une fois assise dans le compartiment, je regardai mon frère, toujours en grande discussion avec Simon. Une petite pointe de jalousie vint me titiller. Nous avions très peu discuté durant l’été, je le rejoignais enfin dans la cour des grands, et le voilà préoccupé par autre chose.
« … Et c’est comme ça que mon parrain est allé jusqu’en Inde sur un tapis volant. »

Mince, je l’avais oubliée celle-là. Allez, joli sourire enthousiaste.
« C’est génial ! Tu as de la chance d’avoir une famille pareille, la mienne est beaucoup moins excitante.»
Je sentis Thomas me donner un bon coup de pied dans le tibia. Aouch. Pourquoi tu me frappes ?
« Ce que Cél’ veut dire, c’est que notre famille est tellement banale. Notre père est un pompier moldu et notre mère est sorcière, infirmière à Ste Mangouste. Nous ne sommes que deux frères et sœurs, et c’est le calme plat à la maison. » Effectivement, c’est le cas de le dire, merci Thomas de cette précision.

« Vous avez bien des cousins!
- Nope, même pas. Comme Cél’ le dit si bien…. Rien d’excitant, vraiment. Mais on se rattrape à Poudlard », ajouta-t-il, un sourire en coin, en lançant un regard rapide à Simon.
« C’est triste… Mais, Céleste, c’est cool que ta mère travaille à Ste Mangouste ! Ca prend des années d’études pour être soigneur là-bas. J’avais une tante –pas celle qui a le chat angora, une autre- qui bossait là-bas aussi… Un jour, un sorcier, un patient, de l’étage des pathologies mentales dangereuses lui a sautée dessus et l’a mordue en affirmant qu’il avait perdu son vampire de compagnie, un Imperium raté, apparemment, et… »

Pitié, changement de sujet discret et rapide. Grand sourire angélique.
« Ha… Simon, ta valise va te tomber dessus quand le train va démarrer. Tu devrais la remettre en place correctement si tu ne veux pas te faire assommer.
- Hum ? Laisse, ça devrait aller.
- Tu es sûr ? Enfin, tu fais ce que tu veux. »

Evidemment, ça n’a pas raté, après que le sifflet ait retenti et le Poudlard Express se soit mis en marche, la malle étiquetée au nom de Gillian lui tomba dessus. Prévisible. Simon la ramassa et la remonta en grommelant
« J’aurais du écouter ta sœur, Thomas…
- Céleste ? »
Tiens elle était étrangement succinte tout à coup, celle-là. Sourire innocent.
« Oui, Shannon ?
- On aurait dit que tu savais exactement ce qui allait se passer. Tu… tu as un troisième œil ? Figurativement hein, bien sûr, ce serait inquiétant sinon… »

Thomas maintenait ses yeux consumés par un mélange de surprise et de colère, rivés sur moi. Lentement il articula :
« Non, enfin, je l’aurais remarqué si c’était le cas. C’était juste une coïncidence, la valise était visiblement mal posée, n’est-ce pas, Cél’ ?
- Oui », confirmai-je en riant doucement.
« Tant mieux, alors, ma mère dit toujours que ce genre de don est de mauvais augure. »

Je serrai les lèvres et regardai par la fenêtre. Céleste la Douce, la fille sans tares et à la famille parfaite, allait devoir reprendre du service.


Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Celr


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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeSam 12 Juin - 2:00:35


***

Après notre trajet en train, j'évitais soigneusement Shannon, ses monologues incessants m'irritant profondément et sa paranoïa quand à mon don de voyance manquant régulièrement de me mettre dans une situation délicate
Au fond, Poudlard était si semblable à l’école moldue. Les élèves en sorcellerie avaient un comportement similaire à celui des gamins moldus auprès desquels j’avais grandis ; Céleste est, oh, si parfaite, Céleste est, oh, si gentille, Céleste est, oh, si brillante, adorons-la ! Néanmoins je prenais davantage de plaisir à évoluer dans ce nouveau monde car il regorgeait de savoir inconnu. Comme je m’étais promis de devenir une sorcière hors-pair, je me suis jetée à corps perdu dans la magie, et cela additionné à ma vivacité d’esprit naturelle me valu la qualification d’ « élève prodige » par les professeurs. Je rentrai dans ce nouveau rôle à merveille : la petite intello à la bouille d’ange et à la modestie apparemment sincère gagna vite les cœurs. Et chaque soir, en rentrant dans la Salle Commune, j’apercevais du coin de l’œil Thomas sur un fauteuil, un monceau de parchemin sur les genoux, Simon et d’autres de ses amis à ses côtés, décocher un sourire de fierté.
Thomas était le seul à qui je pouvais me confier sans sentiments feints. Nos liens fraternels n’ont jamais été si forts qu’à Poudlard, alors que nous étions enfin réunis. Et c’est tout naturellement qu’il me fit part un soir des recherches que lui et ses camarades menaient.

« Dis, pourquoi tu passes autant de temps avec tes amis ?
- Quoi, tu es jalouse ? », répondit-il en riant
« Hum oui, un peu. Je sais pas, tu vas rentrer à Pilliwickle l’année prochaine et on va plus se voir aussi souvent - t’imagines l’horreur, je vais me retrouver seule face à cette bande de lèches-bottes ! Enfin, j’aurais bien aimé qu’on passe plus de temps ensemble…
- Je vois… Ecoutes Cél’, je veux bien te le dire, parce que tu es ma petite sœur adorée et que tu es assez intelligente pour comprendre. Mais il faut que tu me jures avant que tu n’en parleras à personne, capito ?
- Capito, caporal. Mais pourquoi, c’est grave ?
- On va simplement dire que c’est super confidentiel. En fait, au départ, c’était juste une phrase du prof d’Histoire de la Magie qui m’a faite tilter. Puis avec Simon on a fait des recherches. Des recherches sur un bouquin qui prétendrait ranimer les morts, un truc dans ce gout-là.
- Pourquoi faire ?
- A la base, juste pour la marrade, pour faire passer le temps. Puis, avec des potes, on s’est dit qu’au fond c’était vraiment intéressant cette histoire, donc on s’est aventuré plus loin. Bon évidement, maintenant, comme on avance plutôt lentement, la plupart ont lâché l’affaire, d’autres ont pris peur. A ceux-là, j’ai tout fait oublier sur le Livre. Mais moi je trouve ça trop séduisant pour laisser filer. Tu imagines, si je pouvais mettre la main dessus… »

Heureusement que c’était mon frère. Et que du coup, oui j’imaginais. Si cela avait été toute autre personne, non, je n’aurais pas compris – enfin, je n’aurai pas fait l’effort de comprendre. Mais là c’était Thomas qui s’enthousiasmait, et moi avec lui. Je ne sais pas si le partage de gènes peut rendre deux personnes siamoises d’esprit, mais régulièrement je me pose la question.
« Tu sais quoi ? Je te tiendrai au courant si j’avance sur mes recherches à l’université, sœurette.
- Et de mon côté, si tu as besoin de quoi que ce soit ici, préviens-moi. J’imagine que les bouquins de la Réserve te seront utiles, à moins que tu ne les aies déjà lus ?
- Pas tous, non, pas eu le temps. C’est super chaud de les choper. Mais comme tu es géniale, je suis sûr que tu y arriveras, toi » ajouta-t-il avec un petit sourire plein de fierté narquoise.

A partir de ce jour, mes journées de Poudlard furent rythmées par mes recherches sur le Livre. J’ai déployé tout mon talent de ‘renard’, j’ai joué de ma popularité auprès du personnel de l’école, j’ai réussi à m’imposer sans le paraitre chef de file d’un petit groupe de Serdaigles obéissants, j’ai mis à profit mes « petites épiphanies » afin d’éviter les fausses-manœuvres, bref je suis devenue l’annexe de Thomas à Poudlard. A cela près que je partageais un trait de caractère avec lui, l’envie encore et toujours de davantage de savoir magique, qui m’a bientôt donné envie de le devancer, même. Je me suis donc retrouvée à mener mes propres investigations sans lui en faire part. C’est au cours de la préparation de l’une de celles-ci que j’ai rencontré Jules. Enfin, que Jules Kennedy est venu s’en mêler. Je n’avais pas vu le Poufsouffle prendre le virage pour le couloir dans lequel nous étions en train de planifier notre coup lorsque j’aperçus d’un coup sa tête apparaitre à ma gauche.

« …, on passera devant de la statue de la sorcière borgne, il n’y aura personne à cette heure, puis on ira vers… »
- Et après, vous irez où ? »
… Merde. Oh, merde, merde. Hum, sourire innocent, vite.
« Prendre une Bière à Beurre aux Trois Balais, pourquoi ?
- Je pense que Floyd peut péter un câble s’il retrouve des tâches sur les bouquins de la Réserve. »
Et merde.
« Kennedy, je te promets que tu ne veux pas te mêler d’autre chose que de tes affaires.
- Non, il a l’air cool votre plan. Ca me donne l’envie de me taper l’incruste. »
Je fis signe à la Serdaigle qui m’accompagnait de partir. Grand sourire, généreux ce coup-ci.
« S’il te plait, restes dans ta petite vie, tranquille. Si tu savais ce que nous cherchions, tu…
- Ah nan, mais je sais. En fait, c’est pas la première fois que je vous entends. T’inquiètes, vous êtes discrets, c’est juste moi qui suis venu fouiner sans me faire remarquer. Un livre qui peut réanimer les morts, c’est pas commun.
- Pas qui peut, qui pourrait… Non, juste oublies. Tu m’excuseras, ce n’est pas que je n’apprécie pas cette conversation, c’est que j’ai des choses à porter à bien. Au plaisir de te revoir.

Tandis que je m’éloignais, j’entendis ses pas me suivre. Toujours avec mon sourire angélique collé contre le visage, toujours avec ma petite voix féminine et suave, je lui demandai :
- S’il te plait, tu ne veux vraiment pas me lâcher ?
Le sourire de Jules lui fit remonter ses pommettes jusqu’aux oreilles, lui conférant un air machiavéliquement stupide.
- Nope ! Pas envie.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que tu me distrais.
Je sentis malgré moi mon expression se décomposer.
- Donc tu me vois comme un clown, c’est ça ?
Il s’arrêta pour faire mine de réfléchir un instant.
- Dis ?
- Quoi encore ?
- Pourquoi tu… N’empêche tu serais super canon avec un de ces chapeaux multicolores à grelots moldus!
- J’espère que tu as conscience que tu es un cas désespéré. Sur ce, je te laisse avec tes fantasmes bizarres.
- Rêves, Cél’. J’ai dit que j’te lâchais pas.
- Alors primo, je ne t’ai jamais donné l’autorisation d’employer mon diminutif. Secundo, je ne voies pas ce que j’ai de distrayant. Tertio, j’aimerais que tu me laisses tranquille. Merci.
Et hop, beau-sourire-innocent-et-angélique-qui-amadoue-tout-le-monde. Il secoua la tête.
- Arrête de faire des grimaces, Jenkins.
- Va mourir, Jules Kennedy.
Je couronnai cette phrase d’une splendide fusillade du regard, qui le fit sourire.
- That’s more like it.
- T’as des problèmes dans ta tête.
- Sans doute, ouais.
Gros blanc.
- Tu ne m’as toujours pas dit en quoi j’étais distrayante.
- Ah, ça. C’est simple. T’as une personnalité intéressante. T’as des projets intéressants. Tu m’intéresses. Donc je ne te lâcherai pas.
- En résumé, t’as juste vraiment rien à faire de ta vie.
- Voilà.
- Maintenant, tu vas me faire le plaisir de filer rejoindre tes potes pots-de-moutarde…
- Je t’accorde que ce jaune est immonde.
- … et on reparlera de tout ça plus tard.

Son éternel sourire fossettes-oreilles grandit encore davantage – comme si c’était possible ; il avait pas un visage humain ce mec – alors qu’il s’éloignait rejoindre une bande de Poufsouffle de 7ème année.

***

Jules est donc venu se greffer au mouvement. Jules est toujours là, un brin lourd, voire même à la limite de la chiantise, toujours enthousiaste, toujours auprès de moi. Les gens ont pris l’habitude de le voir trainer dans mon ombre, n’en déplaise à certaines mauvaises langues. Jules, c’est l’incarnation de l’énergie portée à son paroxysme. Lui, c’est lui, le vrai Soleil. Le duo infernal, la Lune et le Soleil. Toujours en éclipse, toujours à manigancer dans l’ombre, mais pas dans un même but. Si moi je m’engage afin de repousser les limites de l’inconnu par curiosité et un peu, il faut l’avouer, par ambition, lui le fait par pure et simple distraction. Et pour me suivre aussi, je crois. Il prend un malin plaisir à me taquiner et à faire tomber mon masque parfait lorsqu’enfin je m’exaspère de ses fariboles incohérentes – et Merlin sait qu’il est exaspérant quand il le veut. Bref, comme il dit si bien, je le distrais. Si bien que, lorsque nous avons montés notre plus grand coup, il était le premier à s’enthousiasmer.
« J’approuve, ça va mettre un bon coup d’ambiance à l’école !
- … Sachant que ce n’est pas tout à fait le but recherché. »

***

J’ai entendu l’explosion et suis revenue sur mes pas pour constater les dégâts. Les élèves et les professeurs, la masse en panique patauge dans une large flaque orange. Orange, la couleur des feuilles qui tombent l’automne venu. Et automne, la saison qui suivit ce mois d’août chaotique, il y a 10 ans. Les feuilles oranges dégoulinaient alors des arbres dans un prélude à la mort. Le liquide orange suinte maintenant des murs du château dans un doux requiem au néant. Mort et néant, tout deux, se conglomèrent, là, dans notre salle commune. Ils ne sont plus loin, on s’en rapproche, je m’en rapproche. Je m’éloigne en souriant de coin, talonnée de près par Jules.


And it was as an ordinary secret sinner that I at last fell before the assaults of temptation.


Dernière édition par Céleste L. Jenkins le Sam 19 Juin - 1:09:34, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeSam 12 Juin - 2:19:35

    Oui mais moi j'ai fait un gâteau au chocolat BIO avec toi.
    Alors hein.

    Mais puisque tu me mets au défi...

    B I E N V E N U E A T O I g
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Tulcea L. Cioban

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– parchemins : 103
– copyright : © sulky © disturbing mind
– études : Coopération Magique Internationale
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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeSam 12 Juin - 3:00:31


Mââârci g

Juste cette fois je te pardonne :D

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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeSam 12 Juin - 6:46:51

    WELCOME ; J'aime ton avatar ♥
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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeDim 13 Juin - 21:48:26


MERCI!!
Le mérite de l'avatar revient -comme beaucoup d'autres choses- à Logan x




Dernière édition par Céleste L. Jenkins le Ven 18 Juin - 22:59:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeVen 18 Juin - 22:58:50

Fiche longue, laborieuse, mais finiiiiie \o/
J'espère quand même que vous aurez le courage et le temps de la lire.


Dernière édition par Céleste L. Jenkins le Ven 18 Juin - 23:00:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitimeVen 18 Juin - 22:59:34

    FICHE REFUSEE, ELLE EST IMMONDE, MAL ECRITE, TROP LONGUE, EN PLUS LA FILLE DERRIERE L'ECRAN EST MOCHE ET...

    Et en fait tu vas finir à Serdaigle, pour la peine. g
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MessageSujet: Re: Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Dr Jenkins and Miss Hyde. COMPLETED. Icon_minitime

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