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Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. »

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Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » _
MessageSujet: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeVen 28 Mai - 6:03:01

Spoiler:

Léandre Apollon Murray

Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Kellan11
(c) elow

Il est né le 2 Février 1996, il est alors âgé de dix-sept ans Il est né à Salem en Angleterre, habite aux alentours de Londres Ascendance Sang-pur Sa baguette est composé du bois d'un chêne et possède une griffe de dragon Son patronus est un lion Certains le nomme Léo Il croit voir le fantôme de sa petite soeur « La haine est sainte. Elle est l'indignation des cœurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise. » (Emile Zola)


Léandre. Il paraîtrait qu'éthymologiquement, cela signifie homme - lion, en grec. Je ne comprends pas le choix de ma mère en ce qui conçerne mon prénom. Après tout, les hommes ne sont-ils pas connus pour être fous ? On vit, puis on meurt. L'homme est faible, il est obligé de créer des armes et ainsi semmé la destruction autour de lui pour se protéger, il est obligé de semer dans la terre et la rendre poussière pour se nourrir, il est obligé de construire et de polluer pour vivre, il est obligé de restranscrire par écrits sa mémoire avant qu'elle ne défaille. Partout où se trouve la vie, on y retrouve la destruction. Ce sont des dimensions parallèles, si proches l'une de l'autre. Une vie entremêlée à la mort. Néanmoins, le lion est majestueux, il incarne puissance et sagesse. En me nommant ainsi, qui suis-je réellement ? Je suis à l'image de la puissance dévastatrice de l'Homme, à l'image de la puissante sagesse du Lion. Apollon. Un nom mythique mais sujet à moqueries porté par un simple mortel. Encore une fois, il s'agit d'un choix de ma mère, admiratrice de l'Histoire moldue. Ce dieu de la mythologique grecque est la lumière de mon ombre, le contraste de mon être, mon extrême opposé. Dieu de la lumière, de l'harmonie, de l'orale, de la médecine, de la purification, de la musique, de la danse, de la poésie, des arts, des sciences, de la jeunesse éternelle. Le seul attribut pouvant me correspondre est le côté artistique de cet être immortel. Pourtant, je trouve qu'il s'accorde parfaitement avec mon premier prénom. À ces deux notions de puissances, j'y rajoute la beauté de la jeunesse et l'éternel de mon être. Murray. Ah, ce nom n'en fait-il pas frémir certains ? Un nom qui prouve la noblesse de ma famille, une descendance de sang-pur. Une noblesse souillée par la magie noire. Je ne pense pas être totalement à l'image de mes ancêtres, j'y apporte ma touche personnelle. Admirez-moi de vos sombres regards à mon simple passage, critiquez-moi de vos propos venimeux à la simple prononciation de mon nom. Adulez-moi, haïssez-moi, craignez-moi, affrontez-moi. Cependant, me connaissez-vous vraiment ?


Dernière édition par Léandre A. Murray le Ven 28 Mai - 23:29:29, édité 6 fois
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Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » _
MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeVen 28 Mai - 6:05:48

Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Kellan10

« La raison du plus fort est toujours la meilleure. »
Jean de la Fontaine
    PROLOGUE
    Salem, dans un parc.


    'Enfance est le paradis de la vie, un univers protégé par l'insouciance, loin de la débauche des Hommes. Un lieu sans lois ni crimes, une paix infinie, tel un Eden. Il en aurait pu être de même pour ces jeunes sorciers qui auraient pu vivre une enfance magique, certains l'ont eu ce paradis tranquille, alors que d'autres non. Léandre est au milieu de ces deux opposés. Toujours au milieu. Les Murray sont une des nobles familles sorcières de sang-purs, autant dire que de lourdes restrictions sont vite tombées sur les épaules du petit Léandre. Tant d'attentes, tant de demandes. Et un enfant de cinq ans. Ce jour-là dans le parc, son destin a prit une claque, une belle claque. Enchaînné.

    « Pourquoi tu joues pas ? »

    Léandre, assit seul sur un banc de pierre, regarda la fillette qui lui faisait face, une blondinette aussi âgée que lui. Il suivit du regard la direction qu'elle pointait de sa petite main : le terrain de jeu du parc, d'où provenait les rires et les cris des autres enfants. Des Moldus. À l'époque déjà, le garçon avait subi un lavage de cerveau. Il était un sorcier, un pur, un vrai. Il n'avait pas à fréquenter ces misérables humains sans magie en eux, encore moins les copieurs, ces sorciers à descendance moldue. Des intrus. On lui avait bien expliqué de long en large et de travers, qu'il existait des personnes dans ce monde qui ne méritait pas leur compassion. La famille Murray s'est toujours considérée - elle et les autres familles de sang-pur - comme une race supérieure. Dominante. Pauvre petit, jeune enfant et déjà touché par les moeurs de sa famille.

    « Parce que mon papa m'a dit que je devais l'attendre ici et que j'avais pas le droit de jouer avec les humains. »

    La petite lui jeta un regard bizarre, d'où il sortait ce gosse ? « Ah, parce que t'es quoi toi ? Un extraterrestre ? » Un éclat de rire enfantin. Léandre fronça les sourcils, que voulait-elle dire ? Bien sûr que non, il ne faisait pas parti de ce peuple lointain d'une autre planète. Il n'était pas un monstre. « T'as pas le droit de te moquer ! » Le rire de la fillette mourru dans sa gorge alors que son interlocuteur avait hurlé. « C'est pas la peine de crier, je plaisantais. » Le jeune garçon avait considéré ces propos comme une insulte, il s'était senti humilié et cela l'avait vexé. Il était dur pour ce jeune enfant de comprendre les paroles que lui répétait sans cesse ses parents, il n'arrivait pas à faire la différence entre les différents sorciers qui existaient. De plus, tout le monde était au courant de la magie, du moins c'est ce qu'il pensait du haut de ces petits cinq ans. Alors le fait que cette enfant blonde le traite d'extraterrestre était de trop. Non mais d'abord, elle se prenait pour qui elle ? « C'est pas moi l'extraterrestre. Moi, au moins, j'suis pas un montre. » Et vlan. La petite fille ne parut pas le moindre du monde touchée par ces propos, elle avait plutôt l'impression d'en rire. « Les monstres n'existent que dans les cauchemars. » Son ton était aussi sérieux que pouvait l'être celui d'un enfant, elle croisa même les bras. « Et puis, je sais faire des trucs extraordinaires ! » Les gestes accompagnant la parole, un cailloux lévita à ses pieds avant de retomber lourdement sur le sol. Elle afficha un sourire satisfait et adressa un regard fier à Léandre. Ce dernier affichait des yeux de merlans frits et se mit presque à sautiller sur place. « Ouah, mais c'est trop génial ! Toi aussi t'es une sorcière ? » L'extase d'un enfant. Ils avaient déjà oublié leur dispute, à présent ils étaient comme les meilleurs amis du monde. Ah, il est simple d'être un enfant.

    « Hellena, on rentre ! »

    La fillette, déçue, dévisagea son nouveau compagnon. « C'est mon papa. » « Ah. » « Si tu veux, viens jouer à la maison ! » Un sourire. Avant que Léandre n'ait eu le temps de répondre, le père de la prénommée Hellena apparut aux côtés de sa fille. Les traits de son visage étaient détendus remarqua le jeune garçon, à vrai dire il avait toujours vu ceux de son père durs et crispés. « Papa, papa ! » La fillette tira sur la manche de son père. « C'est un sorcier lui aussi ! » Son père détourna le regard de sa fille pour le poser sur celui de l'autre enfant. « Quel est ton nom petit ? Je connais peut-être ta famille. » Tout content et fier d'être tombé sur des gens comme lui, le petit sorcier ne put s'empêcher de répondre avec un large sourire. « J'm'appelle Léandre Murray, monsieur ! » Oh, petit Léandre, tu n'aurais pas du. La réponse de l'adulte fut immédiate, il empoigna la main de son enfant et regarda sévèrement le garçon, alors que ses propos ne lui étaient pas destinés. « Hellena, tu devrais faire attention à lui. » La fillette n'avait pas l'air de comprendre sa réaction, Léandre encore moins. « Mais papa, il est gentil Léandre ! » « Je connais sa famille, et ... »

    « Et quoi ? »

    Mr. Murray, en chair et os, apparut aux côtés de son fils et lui posa une main sur l'épaule. « Allais-tu dire du mal de notre famille, Hokins ? Comptais-tu toucher mon fils ?  » Léandre frémit sous l'intonation glaciale et dure de son père, il savait ce que cela voulait dire, il savait ce qui l'attendait après lorsqu'ils rentreraient. Il dévisagea apeuré Hellena, son regard fuyait ceux des adultes présents, il cherchait un point d'accroche. Et la fillette était la seule bouée d'une mer en rage qu'il trouva. Sauves-moi. Des mots silencieux que l'enfant Hokins ne parut pas comprendre, accroché à la jambe de son père. « Calmes-toi, Murray. Je n'allais rien dire de mal en présence de ton fils, j'ai au moins plus de respect envers les enfants que toi tu n'en aurais envers le tien. »

    Si Mrs. Murray n'était pas intervenue, la discussion aurait mal tourné. Elle avait agit en bien comme en mal. D'une part, elle avait évité l'affrontement mais d'autre part, elle n'avait fait que projeter l'inévitable. Lorsque la famille fut rentrer à la maison, la mère demanda les explications sur les faits qu'elle avait interrompu. Elle n'aurait pas du. Cela ne fit qu'engendrer la colère noire de son mari. « Ton fils a de mauvaises fréquentations, voilà le problème !  » « D'un, il s'agit de notre fils. De deux, il n'est encore qu'un enfant, il ne peut pas comprendre la rivalité entre familles. Ce n'est pas inné chez lui.  » « Je le considérerais comme mon fils seulement lorsqu'il sera digne de l'être ! » Et Léandre, entre ces parents, entre l'insouciance et la réalité, entre les mystères et les secrets. Il paraissait calme, à deux exceptions près. Son regard était apeuré, une peur grandissante à chaque instant, tandis que ses mains tremblaient. La sentence allait tomber, il le savait. Il l'attendait. Son père se pencha vers lui, afin de mettre son visage à son niveau. Yeux dans les yeux. Regard effrayé dans un regard haineux. « Tu es un Murray, Léandre, tu ne peux pas agir de la sorte ! Tu ne peux pas fréquenter ces sang-de-bourbe comme tu l'as fait au parc ! Tu ne peux pas, Léandre ! Je te l'avais pourtant expliqué. » « Calmes-toi, tu lui fais peur ... » « J'avais prit mon mal en patience, je pensais que tu avais comprit. La vie n'est pas rose, petit ! Et je te rejetterais toujours autant jusqu'à ce que tu comprennes, jusqu'à ce que tu sois digne d'être un Murray. Tu es de sang-pur, agis comme tel, Léandre ! AGIS ! »

    Un baffe, violente.
    Une marque rouge sur la joue d'un enfant à terre.
    Des pleurs, de la peur, et quelque chose de plus sombre.

    Léandre s'était mit en tête qu'il méritait ce châtiment, qu'il comprenait le comportement de son père. Il n'avait pas le droit d'être un enfant, on lui avait interdit. Soit, qu'il en soit ainsi. Son père voulait qu'il soit un vrai Murray, alors il le serrait. Il allait devenir comme son père, aussi fort que lui, voir plus. Il ne voulait plus le décevoir, il voulait que ses prochains regards ne soient plus emplit de haine à son égard. Dorénavant, il voulait être la fierté de son géniteur. J'ai comprit.



« Tous les espoirs sont permis à l'homme, même celui de disparaître. »
Jean Rostand
    CHAPITRE I
    Salem.


    Les heures, les jours, les mois, les années étaient passées. Le temps s'était écoulé, emportant avec lui les vestiges d'une vie passée. Le monde tourne encore, certainement dans le mauvais sens, beaucoup ont changé et Léandre n'en faisait pas exception. Il avait acquiert une certaine maturité, bien plus vite que les autres jeunes de son âge. Quand on vit dans une famille dont les ancêtres avaient côtoyé le plus grand mage noir de l'histoire du monde des sorciers, les mentalités ne divergent pas et restent les mêmes. La noirceur des âmes, la brutalité des coeurs, les préjugés sur les autres « races », tout avait persisté au fil des années parmi les Murray. L'enfant qu'était Léandre avait disparu, laissant apparaître un jeune homme plus sombre, l'autre face du miroir brisé. Il s'était mis en tête de ressembler à son père, de le surpasser pour qu'en retour on soit enfin fier de lui. Il était persuadé d'y parvenir, il y croyait dur comme fer. Et il était entrain d'y parvenir, faisant toujours un pas de plus dans les mystères bien trop silencieux de sa famille.

    Toutefois, restant fidèle à lui-même et, surtout, possédant toujours ce désir d'être différent de ses ancêtres d'une quelconque manière, Léandre avait gardé quelque habitudes. Afin de surpasser son géniteur, et pourquoi pas tout membre de sa famille l'ayant précédé, il devait se démarquer, être celui dont on retiendra le nom dans de lointaines années. D'autant plus que c'était un rebelle pur et dur dans l'âme, le beau Léo avait tout pour faire disjoncter son père, néanmoins il ne lui montrait. Il y a toujours dans la pensée une certaine quantité de rébellion intérieure. Le sorcier n'avait jamais cessé de voir la douce Hellena Hokins, la fille issue d'une famille que son père avait toujours haït. Ils avaient pour habitude de se retrouver dans le parc du commencement, là où tout avait débuté. Là où leur amitié avait n'acquît : dans le parc de Salem. Sans oublier le fait que tout deux faisait le voyage jusqu'à Londres, que tout deux prenaient le même train pour se rendre à Poudlard. Léandre avait toujours possédé une certaine attirance envers les Moldus et leur univers, secrètement dans sa chambre il collectionnait les albums de groupes rock moldus, il s'habillait même de la même manière qu'eux, ce qui avait tendance à exaspérer un peu trop souvent ses parents. Quant à Hellena, cette fille le fascinait, il ressentait une attirance psychique et physique envers elle qu'il avait toujours envie d'assouvir. Cependant, leur récente retrouvaille, qui en restera aussi leur dernière, ne se déroula pas dans la joie habituelle.

    « Léandre. »

    Silence.

    « Léandre, écoutes-moi, je t'en prie. »

    La brise légère du vent venant figée des perles salées sur les joues d'une demoiselle en détresse.

    « Regardes-moi, soutiens mon regard, arrêtes de fuir. J'ai besoin de toi, Léo. »

    Ce fut ces derniers mots qui agirent enfin et l'intéressé prit la peine de se retourner pour faire face à Hellena. Il ne paraissait pas perturbé par son état, à croire que la voir emprisonnée dans une certaine tristesse ne lui faisait absolument rien. En réalité, s'il paraissait si imperturbable, c'était à cause des raisons de ces larmes. À cause de son père, à cause des injures incessantes, des menaces persistantes. À cause de ce foutu nom de famille.

    « Je t'ai vu grandir, Léandre. De loin, mais je t'ai vu changer. Déjà que j'ai du mal à te reconnaître comme le gamin qui osait affronter sa famille pour venir me voir ... » Le jeune homme fronça les sourcils, qu'insinuait-elle ? Il s'était toujours montré présent, peut-être plus distant, mais toujours bel et bien là. « Chose que je fais toujours Hellena, ne me reproches pas de m'être éloigné de toi. Tout le monde change, et puis j'ai mes raisons. » Le monde tourne, il évolue, affronte le destin, bouleverse des vies, détruit, créer. « Quelles raisons ?! Quelles raisons sont-elles assez valables pour que tu te laisses glisser dans un abîme sans fond ? » Hurlements. Hellena crispa ses poings, son visage paraissait ravagé par des nuits d'insomnies, sans compter le sillon de ses larmes. « Ma famille. » Comme toujours. « Tout ne tournes qu'autour d'elle, visiblement. La famille Murray, une longue lignée de sorciers de sang-purs, des ancêtres connus et reconnus, et ainsi de suite. Mais tu sais ce qu'il se dit en plus ? Tu sais toutes ces rumeurs qui circulent autour de ta famille, Léandre ? Qu'elle n'a jamais cessé d'effleurer, de toucher, de plonger au coeur de la magie noire. » Les traits du sorcier se durcirent, sa voix se fit froide, son regard furieux. Evidement que je le suis, rien n'a plus de secrets pour moi. « Hellena, ne t'en mêles pas. » « Et toi, tu crois quoi ? Que tu peux peut-être faire exception à la règle, ne pas être la cible de préjugés des ces gens que tu nommes sang-de-bourbe ? Je fais moi-même partie de cette 'race'-là, comme tu aimes si bien le dire. Alors pourquoi tu me méprises pas comme tu le fais pour les autres ? » Redoublement de pleurs. La jeune fille s'approcha de Léandre et se mit à lui taper son torse avec ses poigs. Comme si une frêle demoiselle pouvait faire du mal à un damoiseau solide. Mais elle s'en fichait, elle continuait. En larmes, en cris. Sa voix tremblait, son regard semblait s'affoler. « Pourquoi, Léandre ? Pourquoi ? Tu n'as pas le droit de te comporter comme ça avec moi, de m'ignorer un jour et d'être à mes côtés un autre ! Cesses de jouer avec moi ! C'est finit le jeu des enfants qui se voyant à l'instar de ses parents, bon sang, affirmes-toi ! » Ah, si tout pouvait être aussi simple, si tu savais Hellena. « Je ne veux pas seulement quelques jours, je te veux tout le temps avec moi, pour moi. Léo, je ... » Le reste de ses paroles mourut dans sa gorge lorsque Léandre empoigna ses poignets et la colla contre lui, elle n'eut pas le temps de réagir qu'il l'entourait déjà de ses bras puissant et collait ses lèvres contre les siennes. Il l'embrassa avec fougue, d'une passion quasi inégalable. Une renaissance, une libération. Comme si toutes ses chaînes venaient de se dissolver à l'instant. Puis, un murmure, emplit de promesse. « Je t'aime, Hellena. Dès le premier instant, je n'ai jamais cessé ... Je serais toujours là, avec toi, je ne laisserais personne te faire du mal, jamais. Je ne laisserais pas ma famille t'approcher, je te le promets. »

    Et il a fallu que je tienne pas ma promesse, que mes rêves, mes espoirs, mes illusions, mon bonheur se brisent.
    Quelques jours plus tard, la sentence de cette rébellion, le châtiment d'avoir fréquenté des souillons de sorciers, tomba. La famille Hokins avait été assassinée, aucun rescapé. Pas d'indices, un assassinat purement réalisé sous la sorcellerie. Les moldus furent donc écartés de l'affaire et la liste des suspects apparut. En première position, la famille Murray. Cependant, rien ne se produisit à l'encontre de Léandre ou des ses parents. Tandis qu'une violente dispute annonça le début des chamboulements de la famille.

    « Putain, papa, qu'est-ce que t'as foutu ?! Mais merde, pourquoi ? DIS-MOI POURQUOI ! » Léandre était hors de lui, tout son être tremblait de fureur, son visage s'était assombrit, ses traits s'étaient crispés. Son père, impassible, droit, lui faisait face. « POURQUOI TU L'AS TUE ? » Un geste, partit trop vite, sans retenue. Il n'aurait pas du. Le jeune homme projeta tout sa force dans son poing qui vint s'écraser sur ce visage de marbre de Mr. Murray. Une contre-attaque, terrible. Son père sortit sa baguette, la brandit vers son fils avec rapidité et commit l'irréparable. « Endoloris ! »


Dernière édition par Léandre A. Murray le Dim 30 Mai - 6:23:54, édité 5 fois
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Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » _
MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeVen 28 Mai - 6:06:56

« Au nom de qui, au nom de quoi, verser le sang d'un innocent.
Au nom de qui, au nom de quoi, vouloir du mal à un enfant. »

Jean-Louis Aubert
    CHAPITRE II
    Manoir familial, Londres.


    Si Léandre n'avait pas une volonté de fer, il n'aurait probablement jamais survécu à ce que lui avait endurer son père le soir où il avait osé porté la main sur lui. La douleur avait été intense, si bien qu'il aurait préféré se laisser mourir si il n'avait pas été fort psychiquement. En agissant de la sorte, Mr. Murray avait détruit tout lien qui pouvait encore l'accrocher à son fils. Néanmoins, cela ne le perturbait pas, il avait déjà réussit à changer Léandre, à lui forger un caractère digne d'être son fils. Le concerné en a conscience et cela l'écoeura de s'être aussi facilement laisser manipuler par son géniteur. Mais, après tout, aurais-je réellement eu le choix ? De toute manière, il n'était pas au bout de ses peines. La folie de son père ne cessa d'augmenter, si bien qu'il se retourna contre sa propre famille. Comme les feuilles mortes d'un arbre en automne, Léandre allait voir tomber d'autres de ses proches. Il ne l'a jamais été mentionné, mais le jeune homme est aussi grand-frère. Alors qu'il était obsédé par le désir de ressembler à son père, de passer au niveau supérieur, son caractère avait bien changé ; il n'avait jamais prêté un grande attention à Abigaïl, qui vint au monde lorsqu'il atteignait ses onze ans. Un gouffre, bien qu'involontaire, avait toujours été présent entre un frère aveugle et une soeur trop jeune, un gouffre qui s'agrandît lorsqu'il advint un évidence : la dernière des Murray était une cracmolle. Une intruse. Léandre avait si bien été manipulé qu'il avait développé un sentiment de rejet envers sa cadette, il s'était mis à la mépriser et à la détester comme s'il s'agissait d'une étrangère au sein d'une noble famille de sorcière. L'étranger est toujours quelqu'un qui paraît comme inadapté, inadaptable en face d'un autre.

    Un soir de nostalgie, Léandre était allongé sur son lit, le regard vers le plafond mais les pensées trés lointaines. Hellena. Il ne pouvait se l'extraire de sa tête, l'image de la jeune sorcière assassinée le hantait, encore et toujours. Un amour perdu. Il n'avait personne à qui se confiait, il devait garder pour lui-même ses peines et les blessures de son coeur. Il était un incompris dans sa famille, on ne voyait qu'en lui le successeur de Mr. Murray, celui qui reprendrait le flambeau de la famille au décés de ses prédécesseurs. Seulement, rien y comprit la richesse dans laquelle il baignait, ne pouvait subvenir à un besoin vital qu'il ressentait : la présence d'une personne à ses côtés. On lui avait arraché sa bien-aimée, on lui avait déchiré une partie de son être. Il se sentait incapable d'aimer à nouveau, accaparer par les fantômes du passé. Néanmoins, une personne ce soir-là, la plus inattendue, ralluma une flamme en lui. Un petit être émergea par l'entrebâillement de la porte et Léandre fut surprit de voir qu'il s'agissait de sa soeur. « Bordel, mais qu'est-ce que tu fous là ? » La petite, âgée de six ans, ne répondit pas et grimpa sur le lit aux côtés de son frère. Etrangement, le jeune homme ne réagit nullement et l'observa faire. Abigaïl s'allongea à côté de lui, posant sa tête sur la poitrine de Léandre, au niveau de l'épaule. Silence. « Abigaïl ? » « Chut, j'écoute ton coeur. » Cette réponse inattendue le fit taire, il ne rouvrit d'ailleurs pas la bouche. Il se laissa faire, sa petite soeur contre lui le rassurait. Un lien venait de se créer entre eux deux, la barrière qui semblait infranchissable jusqu'alors venait de se briser. Léandre entoura de ses bras sa soeur toujours contre lui, et ils restèrent ainsi longtemps. Très longtemps. Sans qu'aucun des deux ne bouge ou ne parle, le moment possédait tout simplement une certaine magie. Un frère et une soeur enfin unit, la force et la faiblesse enfin assemblée. Abby.

    Le changement du comportement de Léandre envers Abigaïl fut quasiment instantané, de ce fait personne ne le rata. Bien que leur père se soit opposé à ce rapprochement trop brutal, il en fut le seul. Tout le monde pensait qu'il l'avait accepté, ils avaient tous eu tord. À leurs risques et puérils. Le drame se déroula aux vacances de Noël, au retour de Léandre dans la demeure familiale pour cette durée de festivité. Une dispute, si l'on pouvait encore nommé ces cris comme tel, éclata entre Mr. & Mrs. Murray. Un acte qui engendra la destruction.

    « Ce n'est plus supportable, Alexander, cela ne l'a jamais été ! »

    Les cris de Mrs. Murray avait attiré comme la reine des abeilles tout le reste de la petite famille dans le salon, où se déroulait la querelle. Léandre observa son père et la première pensée qui lui vint était le fait qu'il ressemblait un peu trop à un fou échappé d'asile. Il semblait tout aussi furieux. « C'est cette situation qui n'est plus supportable ! D'abord un fils complètement taré qui se croit plus fort que le monde ! » Le concerné ne réagit point, il semblait plus amusé que vexé. Il n'empêche qu'il ne put s'empêcher de commenter. « Va, papa. Critiques, insultes, hurles, jamais tu ne viendras à bout de moi. Tu m'as bien trop forgé à ton image à présent, il faut que tu m'assumes, que tu assumes enfin cette fierté qui brille dans tes yeux quand tu poses ton regard sur moi. J'ai bien fait des choses qui t'ont déplût par le passé, tu ne peux pas nier le fait que j'ai grandit. Bien trop grandit. » « Léandre ... » Le jeune sorcier ne fit pas attention à la tristesse et la peur qui se battaient dans les prunelles de sa mère, il remarqua encore moins le visage apeuré qu'elle posa sur lui. « Toi, tu la fermes ! » Que ces paroles soient destinées à Léandre ou à sa mère, les deux se sentirent visés. « Mais où va le monde ? Qu'est-ce qui se passe ici, putain ?! Voilà que maintenant, on doit supporter un souillon dans la famille ! » Sur ces mots, il empoigna sa fille par les cheveux, provoquant ses cris et déclenchant des pleurs. Léandre et Mrs. Murray réagirent en même temps et tout deux se précipitèrent sur la martyrisé, sous les remarques acerbes du bourreau. « C'est pitoyable. J'en attendais plus venant de ta part Léandre. Quant à toi, Isobel, j'ai l'impression que ta sagesse d'autant t'es quitté. » L'Isobel en question poussa sa fille dans les bras de son fils et d'un signe de tête leur dit de s'éloigner, puis elle se tourna vers son mari. « Il est vrai que, moi aussi, tu as réussit à m'aveugler. C'était il y a longtemps, lorsque je rêvais encore de puissance et de richesse. Les temps ont changé, j'ai mit au monde de enfants. Tes enfants. Un fils sur lequel tu as osé levé un nombre trop important de fois la main, vers lequel tu as osé pointé ta baguette et lancer un sortilège. Et une fille, bien que démunie de magie, qui n'en reste pas moins ton enfant. Tu as réussit à accepter Léandre en le manipulant comme tu l'as fait avec moi, avec toutes les personnes que tu côtoies. Pourtant, tu as renié Abigaïl, tu l'as empêcher de s'extérioriser. À croire qu'à tes yeux, elle ne vaut rien. » Alexander laissa échapper un rire sinistre, son regard sombre et froid se fit dangereux. « Elle n'aurait jamais du naître ! Elle est une honte de la famille, une imperfection. Et je vais y remédier, maintenant. » Accompagnant ses paroles, il sortit de sa poche sa baguette et la pointa vers sa fille. « Je l'ai déjà fait envers l'un, pourquoi pas envers l'autre ? » Un cri. Sa femme se précipita aux côtés de ses enfants, faisant bouclier de son corps. « Je ne te laisserais pas faire la même erreur deux fois. C'est fini, Alexander. Il n'y a plus de domination, plus de manipulation. Plus rien. » Mr. Murray ne put s'empêcher de rire une nouvelle fois. « Tu veux peut-être que je me débarrasse de toi ? » À ces mots, Léandre voulut s'interposer entre ses parents mais ne put faire que quelques pas avant que le regard de sa mère ne le pétrifie sur place. Un regard vieillit par la tristesse, par la fatigue d'avoir vécu tant d'années aux côtés d'un fou, mais emplit d'une détermination sans faille. Elle lui adressa un message silencieux, elle le pardonnait. Mais de quoi ? Du fait que je n'ai jamais été un réel modèle pour notre noble famille ? Puis, il comprit. C'était d'elle qu'il s'agissait, c'était elle qui voulait qu'on la pardonne. Le jeune homme comprit trop tard. « MAMAAAN ! » « AVADA KEDAVRA ! » Les deux cris s'entremêlèrent, mais le sort était lancé. Isobel Murray, dans un silence effrayant, s'effondra aux pieds de sa fille.

    Léandre comprit rapidement ce qui allait suivre, il n'allait pas se laisser faire. Sortant sa baguette à son tour, il la dirigea vers celle de son père « Expelliarmus ! » Mr. Murray le regarda d'abord silencieusement, un sourire inquiétant aux lèvres. « Il est vrai que tu as grandit Léandre, seulement je n'arrive pas à déterminer de quel côté tu es. » L'adolescent afficha un mince sourire. Si seulement tu savais ... Lui-même ne pouvait se déterminer d'être d'un côté, on l'avait trop manipulé, trop aveuglé. « J'ai pas envie de te faire du mal Léandre, je suis certain que seras la fierté de la famille plus tard. Je sens en toi un trouble qui ne cesse de s'accroître. Tu as été plongé depuis tout petit dans la magie noire, parce que tu es de la famille Murray, ne l'oublies jamais. N'oublies jamais le nom que tu portes. Maintenant, écartes-toi, que j'en finisse. » Un rictus sur les lèvres de Léandre. « Si tu crois que je vais te laisser faire, tu te trompes. » « Petit con ! » Son père se jeta sur sa baguette en bousculant de force le jeune homme qui se trouvait sur son passage, ce dernier se releva rapidement et brandit sa baguette vers son père « Expul... » Pas assez rapide. « Expelliarmus ! » Un rire sinistre. « Endoloris ! » Cloué au sol par son corps en convulsions, presque aveuglé par la douleur, il eut le temps de voir le maléfice de mort jeté sur sa petite soeur. Et avant qu'il ne la touche, il eut le temps de croiser le regard d'Abigaïl, d'entendre ses derniers mots entre deux sanglots. « Léo ... » Une souffle, une plainte, une douleur. Abigaïl Murray tomba à son tour à terre, tandis que son grand-frère se laissa sombrer.


« L'éternité, c'est la mer mêlée au soleil. »
Arthur Rimbaud
    EPILOGUE
    Poudlard, septième année.


    Rien n'était plus comme avant pour Léandre à présent, il avait tout perdu. Du moins, les piliers de sa vie. Le soir du débordement, où la folie de son père provoqua la perte de sa famille, il avait perdu connaissance, son père l'ayant encore frappé d'un maléfice avec son extrême gentillesse. Le beau Léo s'était alors réveillé le lendemain à l'hôpital Ste Mangouste, néanmoins il ne sut jamais comme il avait atterrit là. Le réveil fut douloureux, les visions de deux corps tombant lourdement au sol, le visage figé dans des masques effrayants de peur, le frappèrent immédiatement. Cependant, il n'en montra rien. Un masque de froideur recouvrant un coeur meurtrit. On lui avait ôté toutes les femmes de sa vie, les seules personnes qui aient pu ressentir de l'amour envers lui. Ce fut à cet instant-là que le jeune homme prit conscience d'une chose : à quel point la haine envers son père était démeusurable. Il se vengerait. Oui, un jour, il se vengerait et fera souffrir son père comme lui l'avait fait souffrir, il s'en fait la promesse. Une promesse que je compte bien tenir. Toutefois, il allait devoir attendre car la première chose qu'on lui déclara lorsqu'il reprit connaissance était que son père se trouvait dorénavant à Azkaban. Bon débarras. L'image de la famille Murray venait de prendre un sacré coup, le pilier de la famille en prison. N'empêche que les rumeurs les plus folles circulaient déjà, tout autant que l'information de l'assassinat de tous le membres de la famille. Le retour à Poudlard allait être dur, non seulement le sorcier allait devoir continuer de vivre comme si rien ne s'était passé, mais en plus allait devoir essayer encore plus de critiques acerbes à son sujet. Allez-y, misérables, je vous attends. J'ai pas changé, j'suis pas plus faible, vous allez morflés.

    De temps en temps, Léandre a l'impression d'apercevoir la silhouette de sa soeur, dans un couloir, dans une salle, et à chaque fois il revoit ce même regard d'une terreur profonde qu'elle affichait lors de son meurtre, à chaque fois il lui semble entendre sa voix terriblement tremblante lorsqu'elle avait prononcé son nom. Non, ce damoiseau n'est pas fou, il est juste hanté par son passé. Hanté par un sentiment d'injustice, de mépris envers lui, d'impuissance face à la mort. Il n'avait jamais été proche de sa soeur et lorsqu'enfin ils s'étaient rapprochés, il l'avait perdu. C'était donc errant comme un fantôme, un taux d'alcoolémie un peu élevé dans le sang, que Léandre pavana dans Poudlard. Pensant avoir, encore une fois, aperçu sa défunte soeur - soit parce qu'il était totalement beurré, soir parce qu'il s'était laissé envahir par ses souvenirs - Léandre avait percuté de face un autre élève, ce qui ne le ramena pas pour autant de suite à la réalité.

    « Désolé, mon chou ! »

    Puis, le sorcier réalisa enfin à qui il avait affaire. Une poufsouffle de son âge, fille de parents moldus. Sa réaction fut immédiate, son regard méprisant, ses propos acerbes. « Pouah, sang-de-bourbe, t'empestes à trois kilomètres ! Dégages de mon chemin. » Il n'avait pas l'air très convaincant le beau Léandre, à ne pas marcher très droit et en sentant lui-même pas très bon à cause des boissons qu'il avait avalé quelques instants plus tôt. La Pouffy ne se laissa pas démonter pour si peu et ne put s'empêcher de rire face à l'attitude désinvolte de son interlocuteur. « Eh bien, Murray, te voilà dans un sal mauvais état. » « Et alors ? » La jeune fille sourit, puis lui fit un clin d'oeil. « Oh, mais je pourrais raconter de folles histoires à ton sujet, en y rajoutant des détails croustillants bien sûr : mais que faisait donc le beau Léandre, nu et à l'allure pas très nette, errant dans les couloirs ? Tu trouves pas que cela pourrait prêter à confusions ? » Sourire ravageur. Ah, mais elle me cherche la petite ! Pas bête la sang-de-bourbe, puérile j'dirais. Encore une qui ne va pas me résister. Et il rentra dans son jeu. Il s'approcha d'elle, provoquant un reculement de la part de la demoiselle qui se retrouva le dos contre le mur, Léandre la bloquant en mettant ses mains contre le mur de chaque côté de son visage. Il rapprocha son visage, ne laissant que quelques centimètres entre eux et la regarda droit dans les yeux, tout en remarquant que les joues de sa captive rosissait. « Tu ferais vraiment ça ? Et que penseraient les gens ? Comment se fait-il que se soit la douce Alyson qui ait aperçu le ténébreux Léandre ? » Un gloussement de la prénommée Alyson. Elle passa ses mains sur le torse du jeune homme. « Qu'il aurait préféré de passer sa soirée en charmante compagnie ? » Le sorcier lui adressa un sourire de requin, se pencha encore plus vers elle, effleura ses lèvres doucement puis lui vola un baiser. C'est si simple. Un brusque mouvement le projeta de l'autre côté du couloir, un gryffondor venait de débarquer avec sa bande potes et, visiblement, semblait très énervé par le comportement de Léandre. « Touches plus à ma soeur, Murray, ou tu verras ta vie se raccourcir terriblement vite ! » Léo se redressa de toute sa hauteur et affirma un regard narquois. « Serait-ce une menace ? Je suis navrée si ta soeur se laisse facilement embobiner par le premier beau jeune homme qu'elle croise ! Elle doit être vraiment en manque d'affection pour se laisser faire comme ça, puis elle est très aguicheuse, tu sais. » Un sourire sur ses lèvres, on aurait même pu voir une auréole autour de sa tête tellement il prenait un air innocent en haussant les épaules. Ces propos eurent de l'effet et le visage angélique du sorcier se prit un coup par le Rouge et Or, qui hurlait presque. « Sal con ! » Il ne faut jamais provoquer Léandre, encore moins quand son état est à un certain stade de débauche. Le jeune homme sauta sur son agresseur et l'assena de coups de poings et de pieds. « T'as un problème le sang-mêlé ? Être traître à ton sang te suffis pas ? Avoir une traînée comme soeur, ça te fais rien ? » Les moutons qui avaient suivit le frère d'Alyson, celle-ci totalement figée devant la scène, séparèrent tant bien que mal les deux garçons. Celui qui avait provoqué l'agression gesticulait dans tous les sens, hurlaient encore, et ses pauvres amis avaient du mal à le retenir. « Tu perds rien pour attendre Murray ! Tu vas bientôt rejoindre ton putain de père et moisir avec lui, j'te le promets ! » Léandre ne répondit pas, sous peine de faire une connerie qu'il regretterait par la suite. S'il l'avait pu, même qu'il l'avait souhaité très fort, il l'aurait étranglé de ses propres mains ce Gryffon. Oser toucher à mon visage parfait, quelle honte ! Léandre prit la direction inverse de son agresseur pour rejoindre un lieu plus calme. D'un revers de la main, il s'essuya sa lèvre ensanglantée. Hellena, que penserais-tu de moi si tu me voyais maintenant ?


Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Kellan11


Dernière édition par Léandre A. Murray le Dim 30 Mai - 6:30:33, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeVen 28 Mai - 6:12:37

    Gaspou est effectivement pris, il me semble dent
    dit-elle avec un grand sourire unidentiste queen
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeVen 28 Mai - 6:22:55

    Re-bienvenuuuue! q

    En effet, Gaspard Ulliel est pris par mon frère ♥
    j'espère que ça ne t'embête pas trop :S
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeVen 28 Mai - 7:17:06

    Ah bawi, je l'avais déjà vu en plus o_o' J'avais totalement zappé, trop nulle x) /SBAF/
    Ca m'embête pas, no problemo ;D
    Je change ça bientôt cat
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeVen 28 Mai - 23:05:54

    Jérémy avec un ava' de Kellan ? mdr
    Re bienvenue en tout cas, et bon courage. <3

    edit ; ah nan autant pour moi. il n'est point pris. (:
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeSam 29 Mai - 1:40:23

Yearh ! Super Méga bon choix d'avatar <3
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeSam 29 Mai - 6:19:53

    WELCOME HOME g
    et bien voilà une présentation qui promet d'être superbe i
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeDim 30 Mai - 2:14:27

Ennio B. Rosenthal a écrit:
    Jérémy avec un ava' de Kellan ? mdr
    Re bienvenue en tout cas, et bon courage. <3

    edit ; ah nan autant pour moi. il n'est point pris. (:

    Eh oui, j'avais opté pour Jérémy, puis j'ai choisit Kellan. J'avais modifité mon vava avant d'éditer dans ma fiche 8D

    Sinon, merci merci, gentils gens cat
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeDim 30 Mai - 6:31:57

    Double post, mais j'ai finit cat
    Navrée si il y a beaucoup de fautes d'orthographe, j'suis tellement crevée que j'arrive plus à les repérer m
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeLun 31 Mai - 5:32:51

VALIDE !
(désolé de répondre que maintenant alors que je l'ai lu hier soir)
j'ai beaucoup aimé, complet et original par contre pour la maison je sais pas trop (jsuis pas douée désolé) Serpentard plutôt pour les raisons familiales, l'idée du sang, l'agressivité etc. , mais y aurait-il une maison qui te semble meilleure?
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeLun 31 Mai - 5:44:25


    Léandre dans une autre maison ferait un peu trop tâche, je pense x) J'suis op pour l'Vert&Argent What a Face
cat
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitimeLun 31 Mai - 5:52:20

alors te voilà SERPENTARD Superman
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MessageSujet: Re: Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Murray ; « Allumes un cierge pour Dieu, Deux pour le Diable. » Icon_minitime

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