Qui fait les meilleures tartes au citron du monde? C'est Noushka! Non en fait ce n'est pas Noushka, mais elle aimerait bien. Enfin, elle pourrait presque prétendre au titre avec le regard mi-plein d'espoir, mi-menaçant-si-tu-dis-pas-que-t'aimes, qui fait que les gens à qui elle les fait gouter la sacre comme meilleure cuisinière du monde très vite (parce que sinon la tarte au citron meringuée c'est dans leur face qu'elle va). Ahlala Noushka ce tyran. Et une nouvelle séance de tyrannie allait surement bientôt commencer pour tous ceux qui auraient le malheur de s'approcher des cuisines, à ce moment très précis ou les tartes sortiraient des fours.
Et Noushka, quand elle cuisine ne fait pas les choses à moitié. Non, elle fait les tartes pour tout le château, quitte à mettre tous les elfes de maison au chômage. Mais ceux-là, craignant plus pour les élèves que pour leur emploi, savent très bien que le jour où Noushka investit les cuisines, il faudra passer toute la nuit à manger ses tartes en se bouchant les papilles.
Après, n'allons pas dire que les tartes sont infecte - non il ne vaut mieux pas si on ne veux pas avoir le visage plein de crème -, il y a des gens à qui ça plait. Sasha déjà. Mais peut-être qu'il s'est juste habitué au goût si spécial de la tarte au citron de sa sœur. Quoiqu'elle n'a pas grand chose de mauvais, sinon peut-être l'ingrédient secret qui selon elle, donne tout son sel à la préparation.
En tout cas, si ça ne plait pas eu gens, Noushka ça lui plait beaucoup de prendre la cuisine toute l'après-midi au lieu de faire ses devoirs ou de réviser, et de jeter toutes sortes d'ingrédients dans les gigantesques saladiers et tout en mélangeant de se déhancher au son des musiques moldues qu'elle fait passer dans l'appareil à vinyles, qu'elle a à peu près réussi à ensorceler. Bon il a des petites tendances à cracher de la fumée violette, et à mettre un peu plus de trompettes dans les morceaux, mais Noushka ne lui en veut pas. C'est sa particularité spéciale disons. Oui Noushka parle aux lecteurs de vinyles. Enfin seulement quand elle fait la cuisine. Disons qu'elle n'est plus très normale quand elle fait la cuisine. On dira que les effluves de citron font sauter son cerveau dans tous les sens. En tout cas, il ne vaut mieux pas passer par là quand on entend très fort « GIRLS JUST WANNA HAVE FUN » ou n'importe quelle autre chansons que Noushka trouve appropriée pour la confection de tarte au citron meringuée.
Bon et bien Noushka, tu danses, mais il ne vaut mieux pas oublier la préparation non plus. Bah mince, elle vient d'oublier l'ingrédient mystère. C'est quand même le comble, ça devrait être le plus important. Enfin, ce n'est pas un drame de l'avoir oublier, tu peux encore te rattraper. Alors clopin-clopant Noushka quitte son fief, son donjon et descend dans les douves du château pour aller chercher l'ingrédient magique. Les douves, c'est-à-dire les serres du cours de botanique. Hein dans le parc, ne faites pas attention à ses vêtements tout à fait euh... déshabillés? C'est juste que Noushka aime se dépenser et être à l'aise quand elle cuisine. Non elle n'est pas en sous-vêtements, mais c'est quand même pas comme si elle se préparait pour une expédition d'alpinisme.
Enfin, revenons-en à la serre de botanique ou elle s'engouffre, se précipite jusqu'à l'Alihotsy dont elle arrache une bonne vingtaine de feuille, sans avoir jamais pris le temps d'ouvrir son Mille Herbes et Champignons magiques pour découvrir que cette plante provoque l'hystérie. Oh, ce n'est pas grave de toute façon, elle ne s'en rend pas compte Noushka. C'est juste un peu son état.
Revenant sur ses pas, Noushka rentre au château, préférant l'atmosphère tamisée des longs couloirs au soleil tapant de l'après-midi et retourne hanter sa caverne aux merveilles, afin d'y terminer la préparation des tartes qu'elle se délecte déjà de gouter.
Mais il y a quelque chose d'étrange dès qu'elle passe le seuil de la porte. Une odeur différente, Noushka peut sentir ça, tant elle est habituée aux odeurs de sa cuisine. Elle s'arrête et hume l'air tel un loup chercherait sa proie, mais ne parvient pas à savoir quelle en est la nature. Alors pour défendre avec honneur ses petites tartes même pas finies, elle se saisit de la première chose qu'elle peut atteindre sur une table. Une fourchette. Vraiment une bonne arme de défense, Noushka.
Elle s'avance, et quelle n'est pas sa surprise de découvrir Cok... on dira Jules - parce que sinon c'est son nom qui va être massacré à la fourchette -, cette fille qu'elle essaie toujours de protéger dans l'ombre et qu'elle menace maintenant de sa fourchette. Versatile, cette Noushka.

Un. Deux. Trois. Quaatrrre… Un coup sur la table, un rire franc et voilà C. s’élançait dans un fou rire. Inutile d’arriver à trois de toute façon elle trouvait cela stupide. Pourquoi attendre jusqu’à trois ? pourquoi pas quatre ? cinq ? ou je ne sais quel autre nombre ? Ah vraiment les gens sont étranges et complètement déglingués. Hilare comme c’était rare, la demoiselle se tordait dans tous les sens. Des larmes se dessinaient sur ses joues. Pour une fois, il s’agissait de larmes de joie et elle les laissait rouler sur ses joues de petite fille. A côté d’elle, une amie ou du moins une personne avec qui elle parlait de temps à autres. Cette personne riait elle aussi, de manière moins importante mais tout de même. Par contre face à elles pas de rire, rien que deux visages fermés. Deux petits messieurs aux airs bien énervés si ce n’est plus. Cokuchou continua dans son fou rire et vers la fin elle se retrouvait plutôt seule. Alors après près de cinq minutes d’intense fou rire elle se calma ou du moins tenta. Se raclant la gorge, passant ses mains sur son visage puis dans ses cheveux mais elle ne put s’empêcher de reprendre son fou rire encore quelques secondes. Une fois terminée elle refit son petit raclage de gorge, ses cheveux et son visage furent de nouveau parcourus par ses mains. Certaines personnes s’étaient retournées pour comprendre ce qui s’était passé. Mais personne ne comprit pourtant, pour une fois, ils ne la prirent pas pour une folle ou autre chose dont le mot est bien plus vulgaire. Inutile d’expliquer ce qui les avaient fait rire car sorti du contexte rien n’est marrant et alors vous ouvrirez grand vos yeux vous demandant pourquoi rire à cela.

Après cette petite escapade dans un monde joie la réalité reprit le dessus. Son rire avait failli finir en crise de rire interminable. Et cette fois-ci elle serait passée pour folle. Fort heureusement elle y avait échappé parvenant à se contrôler. Les deux petits bonhommes quittèrent les deux filles, ils semblaient bouder. Cela leur valu deux petites remarques mais rien de trop cruel, rien qu’une petite taquinerie qui ne braque personne et ne touche pas profondément. Une fois cette petite phrase lancé les demoiselles sourirent puis se quittèrent. L’une alla rejoindre un autre groupe de demoiselles non loin quant à l’autre elle quitta la grande salle. Allant se réfugier dans sa chambre il n’est pas nécessaire de donner son nom tellement c’était évident.

Personne ne l’a vu pendant le repas, cela en étonna plus d’un et cela fit parler les mauvaises langues. Cette réaction étonnait toujours C. ne comprenant pas pourquoi les gens s’intéressaient à elle. Mais qu’importe, se triturer les méninges pour des gens comme eux n’est que pur perte de temps. Sa nature profonde avait reprit le dessus l’entraînant dans les courants rapides et tortueux de la solitude profonde. Cela dura plus de deux heures, personne ne vint la voir et c’était mieux ainsi. C’était elle qui avait demandé à ses connaissances de ne pas venir la voir quand elle s’isoler expliquant que c’était mieux ainsi et que cela lui permettait de retrouver son calme plus rapidement. Quand bien même elle eut des amis.

Désormais elle avait faim, une faim ardente dont elle connaissait déjà la solution pour l’apaiser. Mais bien sûr cela allait mal finir. Déraillant en crise de boulimie. Manger, manger, manger et manger sans s’arrêter. Et pendant cette action elle culpabiliserait comprenant que c’était inutile de se gonfler ainsi pourtant elle continuerait jusqu’à ne plus pouvoir rien avaler. Et alors une fois repue elle sera triste, triste et en colère d’avoir autant mangé. Voulant rééquilibrer, elle ne mangera que peu pendant la semaine. Elle aura envie de faire vomir, dans le pire des cas elle tentera mais comme à chaque fois elle n’y parviendra pas ce qui l’énervera encore plus. Un cercle vicieux dans lequel elle s’engouffrait de plus en plus sans qu’aucune personne ne s’en rende compte.

Arrivant aux cuisines en quelques minutes elle parvint à échapper à toute présence humaine. Entrant dans les cuisines une odeur de citron l’attira d’autant plus. Prononçant quelques noms de quelques elfes avec qui elle avait sympathisé elle n’eut aucune réponse. Alors elle pénétra dans les cuisines, scrutant chaque recoin de cette immense pièce personne ne se manifesta. Alors elle se dirigea vers l’une de ces gigantesques armoires dans laquelle se trouvait un panier avec son prénom. Et oui, Mademoiselle avait sympathiser avec les elfes au point qu’ils lui préparaient des paniers spéciaux. Attrapant le panier elle referma sans faire un bruit l’armoire. S’avançant d’un pas léger elle regarda les tartes qui n’attendaient qu’à être terminées. C’était louche, les elfes ne préparaient pas les dessert à cette heure là. C. le savait très bien car il était fréquent qu’elle vient les aider à préparer les festins. Se retrouvant dans un recoin de la cuisine elle ouvrit le panier admirer ce que ces chers elfes lui avait lancé c’est alors qu’un bruit attira son attention. Ne bougeant pas pendant quelques secondes elle sortir de son trou et quelques secondes plus tard elle se retrouvait la fourchette au coup.

Le calme qui habitait son visage était à glacer le sang. Comment une personne normalement constitué peut elle restait aussi calme face à un tel acte ? C. n’est pas normale enfin c’est ce qui s’entend dans les couloirs. Encrant son regard dans celui de son agresseuse, un petit sourire se dessina sur son visage pale. Elle avait les mêmes traits que Sasha. C’était sa sœur, elle connaissait son identité mais ne la connaissait par en tant qu’individu. « voici là une odeur délicieuse tout comme sa préparatrice qui, à ce qui s’entend est une demoiselle charmante. alors, ayez la gentillesse s’il-vous-plaît d’ôter cette fourchette de ma gorge. a moins que vous souhaitiez lancer un combat dans ce cas-là vous auriez l’avantage mais l’avantage cela ce perd. »

Noushka dévisage Jules, fourchette dans une main, feuilles d'Alihotsy dans l'autre, hésitant dans un dilemme cornélien sur quelle main elle va faire s'abattre sur celle qui a dérangé sa petite affaire dans la cuisine. La fourchette, ou les feuilles magiques? Elle n'arrive pas tout à fait à se décider, aveuglée par la colère et la surprise de voir son donjon pris d'assaut qu'elle n'en reconnait pas tout à fait l'assaillant. Mais la colère et l'attitude chevaleresque finit par se dissiper en ses yeux, et elle commence à reconnaître les traits de Jules et surtout le fait qu'elle n'est pas un méchant chevalier qui veut s'emparer de sa recette secrète de tarte. Quoique ça on ne peut pas tout à fait en être sûre avec sa réputation, et le souvenir que Jules a des tendances à partir dans des délires astronomiquement éloignés du château fait resserrer un peu la main de Noushka sur la fourchette qu'elle approche dangereusement de son cou.
Mais quand même Noushka, tu ne vas pas assassiner une jeune et innocente damoiselle qui n'a, pour l'instant, commis aucun crime? Bon d'accord, elle ne la connait pas vraiment, seulement de la réputation des autres et de la réputation de la bouche de Sasha. Dans la bouche de Sasha en tout cas, elle a l'air fantastique, et fait briller des étoiles dans ses yeux, alors s'il la rend heureux, Noushka ne doit surement pas la tuer! Mais dans la bouche du commun de Poudlard, on murmure qu'elle est folle. Oh, la folie, bagatelle! Noushka n'est pas à ça près. N'empêche que si elle touche une seconde à ses tartes, c'est Noushka qui fera la vélane en furie.
Enfin trêve de digressions longues et barbantes, Noushka n'a toujours pas réussi à bouger d'un centimètre, trop tiraillée entre les dilemmes de son âme. « voici là une odeur délicieuse tout comme sa préparatrice qui, à ce qui s’entend est une demoiselle charmante. alors, ayez la gentillesse s’il-vous-plaît d’ôter cette fourchette de ma gorge. a moins que vous souhaitiez lancer un combat dans ce cas-là vous auriez l’avantage mais l’avantage cela ce perd. » Un peu hébétée, Noushka reste interdite, clouée quelques instants par la douce et charmante langue qu'emploie la gente demoiselle pour la convaincre d'enlever cette fourchette de son cou.
Reprenant ses esprits, elle rengaine son arme et s'intéresse maintenant à ce que fait au juste Jules. Un panier, rempli de bonnes choses. Cadeau des elfes de maison semble-t'il. Bon dieu, mais pourquoi n'y ai-je pas droit? Se demande t'elle avec un regard goulu sur tous les gâteaux qui s'étalent entre les mains de Jules. Non mais de toute façon, elle a ses tartes, et elles sont surement milles fois meilleures que ce qu'a pu faire un elfe de maison. Mais si elle pense ça peut-être que cette fille en apparence innocente pourrait penser de même. Pour s'en assurer, elle brandit les feuilles d'Alihotsy sous son nez et la menace. « Bon je veux bien que tu restes là, si tu me déranges pas dans ma cuisine. Et si tu touches à mes tartes, je te fait avaler des feuilles! »
Alors elle retourne à sa préparation, gardant un œil sur Jules toujours à coté d'elle. Mais après s'être rendue compte qu'elle fouettait dans le vide depuis cinq minutes, elle se rend aussi compte qu'elle n'a pas détaché son regard de la jeune demoiselle au panier. « Mais tu fais quoi ici au juste? » On aurait pu lui poser la même question en fait. Mais Noushka s'était mise à croire que la cuisine c'était son palais à elle et rien qu'à elle, le temps d'une tarte au citron.
Noushka en a même oublié qu'elle ne s'est finalement jamais retrouvé face à face avec elle, mais toujours regardant de loin ses faits et gestes, d'abord pour la détailler comme peut-être un phénomène de foire, et puis se prenant d'affection lointaine pour cette pauvre enfant qu'elle se prit de protéger discrètement. Mais là toutes ces histoires de protection, de discrétion, de peur du face-à-face, elle a tout oublié. La faute aux tartes, au citron et aux feuilles qui rendent hystérique. Ou sa faute à elle tout simplement. Ben mince, maintenant comment elle peut essayer d'avoir l'air gentille à ses yeux?
« Euh... tu veux gouter? » Grand sourire. On en oublierait presque qu'elle était prête à lui planter une fourchette dans le cou quelques instants plus tôt.

Petite sauvageonne pensa la jeune Serdaigle en subissant les craintes de l’autre. Elle fut déçue. Déçue du comportement de Noushka. C’étant laissé à l’imagination Cokclhaène avait imaginé une fille sympas, loufoque sur les bords et qui ne ferrait pas de mal à une mouche. De plus, Sasha à travers ses paroles ne faisait que renforcer cette idée. Mais apparemment C. c’était fait une bien belle idée sur cette personne. Une fois, de plus elle fut déçue par un être. La fourchette à la gorge rare pouvait être les raisons assez fortes pour justifier un tel acte. Cela commençait donc mal pour que ces deux demoiselles s’entendent bien. Restant aussi calme qu’une image Cokclhaène prit la parole la première, une expression qui semblait venir d’un autre temps mais qui pourtant était tout à fait compréhensible. Un petit sourire sur les lèvres, un air calme cette Serdaigle semblait tout bonnement innocente mais les apparences sont trompeuses comme pour Noushka.

Malgré les quelques mots prononcés pour l’apaiser son agresseuse maintenu la fourchette ce qui eut le don d’énerver un peu plus celle qu’on nommait la folle. Si elle n’abaissait pas son arme dans les secondes qui venaient C. se serait fait un plaisir de lui faire comprendre qu’elle devait se calmer. Par la magie ou la violence à voir. Fort heureusement, elle n’en vint pas là, Noushka baissa la fourchette qui pendant quelques minutes était devenue une arme dangereuse. Ce geste aurait dû apaiser l’esprit de Cokclhaène mais non, elle l’avait mis en colère et une fois que c’est fait il est difficile de la calmer. Pourtant aucun de ses gestes pouvaient laisser passer un tel sentiment. Et cela n’alla pas en s’arrangeant, le regard goulu que jeta cette semie inconnue sur son panier ne fit qu’accentuer sa colère. Curieuse comme fille, trop et qui plus ait indiscrète. Et ses paroles n’arrangèrent rien. Alors comme ça elle lui donnait la permission de rester ? Elle se prenait pour qui ? Seuls rois dans ce palais de création étaient les elfes. Créature que Cokclhaène affectuait particulièrement, peu reconnu des sorciers elle passait des heures avec eux et trouvait en eux une compagnie agréable sans chichie et puis elle pouvait les aider ainsi ils se fatiguaient moi.

« ne vous méprenez pas, je ne vous demandes pas la permission de rester. de plus ce royaume appartient aux elfes vous n’êtes pas leur chef. essayez donc de me faire avalez ses feuilles et vous vous souviendrez jusqu’à votre dernier souffle de cet instant. »

Tout en finesse elle l’avait remise à sa place. Sa colère se faisait sentir à travers ses mots aussi impeccables que froid. Sa voix pourtant rester mélodieuse et son visage légèrement figé ne laissait transparaitre aucune haine possible ni ressentiment.

Noushka retourna à sa préparation pendant ce temps-là Jules regarda ce que ses amis de petite taille lui avait laissé. Un petit sourire en coin s’accrocha sur son visage quand elle vit un petit mot griffonné dans le bas du panier. C’est alors qu’elle remettait tout en place que cette fille se remit à parler. Une question indiscrète et dont la réponse ne l’a regardait pas la moins du monde pourtant, par politesse Cokclhaène lui répondit avec une voix toujours aussi poser malgré le fait que chaque mot était aussi aiguisé qu’une lame de rasoir.

« venu empoisonner chaque aliment présent dans cette pièce, cela vous convient-il comme réponse ? »

Effectivement Cokclhaène n’aimait vraiment pas cette fille mais d’un autre côté elle l’avait cherché. Alors, qu’elle se dirigeait vers la porte pour quitter ce lieu la voix de la demoiselle se fit entendre de nouveau.

« gouter ? il y a quelques instants vous aviez l’intention de me condamner à avaler des feuilles d’Alihotsy et maintenant vous me proposez de goûter. la réponse est non merci. vous ferriez mieux d’arrêter de vous vanter avec vos tartes au citron. de toutes manières Sasha prèfére le gâteau aux cerises de votre mère si c’est à lui que vous voulez faire plaisir. en même temps je me mêle de ne ce qui ne me regardes pas mais vous aussi, alors je me permets. »

Ah la finesse, tout un art.

On peut décidément se faire une image vraiment trompeuse des gens quand on les regarde de loin, par ce qu'ils veulent bien montrer aux spectateurs de leur pièce de théâtre. Noushka croyait donc que Jules, très bonne amie de son frère, n'était qu'une petite chose fragile et adorable de fragilité. Et maintenant qu'elle se retrouve sur la scène de théâtre, elle est à deux doigts de la considérer comme une odieuse petite peste, compliment qui pourrait tout à fait lui être renvoyé. Oh et puis tant pis, la vérité éclate toujours, et écrase l'imagination. Dommage ça semblait beau. Mais la réalité est bien désagréable.
Et si cela n'était qu'un malentendu? Un regrettable concours de circonstances qui ont fait s'envenimer quelque qui n'aurait pas dû. C'est fou comment tout peut s'emballer sur un malentendu. Une histoire de tartes au citron. Pourquoi s'énerver pour si peu? C'est dérisoire. Ça aurait pu être mieux, joyeux, peut-être une histoire de rire et de sourires où on finit par se rouler dans l'herbe. Non, trop niaiseux. C'est peut-être mieux ainsi alors. Quittons-nous et puis basta, chacun rentre à la maison.
« ne vous méprenez pas, je ne vous demandes pas la permission de rester. de plus ce royaume appartient aux elfes vous n’êtes pas leur chef. essayez donc de me faire avalez ses feuilles et vous vous souviendrez jusqu’à votre dernier souffle de cet instant. » Et pourtant le langage est si fin, si doux en apparence qu'on prendrait presque plaisir à la joute verbale, s'il y en avait vraiment une. Car Noushka n'est pas de cette humeur. Ou alors le serait mais pas avec cette personne. Les phrases cinglantes c'est pour ceux qui ne méritent même pas qu'on les estime, ceux qui s'attaquent sans pitié à elle ou à Sasha – s'attaquer à lui, c'est s'attaquer à elle -. Alors que Jules ne les mérite pas.
Comment pourrait elle être affreuse, elle qui fait les beaux jours de Sasha? « venu empoisonner chaque aliment présent dans cette pièce, cela vous convient-il comme réponse ? » Non non non il ne faut pas s'énerver. Il ne faut pas que s'installe une si mauvaise relation entre elles deux. Sasha ne le supporterait pas. Et Noushka ne voudrait surement pas avoir à le mettre en face d'un tel choix. Mais peut-être que Jules elle ne s'en souciait pas. Ah Sasha, Sasha. On en revient toujours à lui. Noushka en revient toujours à Sasha. Voyez-vous ils sont frères et sœurs, jumeaux même, inséparables depuis toujours, alors quand Noushka pense à elle-même, elle ne peut ne pas penser à lui en elle-même. De toute façon, si choix il y a, elle est bien sûre qu'il ne pourra pas ne pas choisir sa sœur qu'il connait depuis toujours. Et alors qu'elle vient de se faire tout un film sur un léger malentendu, elle retourne à son fouet et à sa tarte, adressant à peine un battement de paupière à Jules qui s'apprête à quitter la pièce.
« gouter ? il y a quelques instants vous aviez l’intention de me condamner à avaler des feuilles d’Alihotsy et maintenant vous me proposez de goûter. la réponse est non merci. vous ferriez mieux d’arrêter de vous vanter avec vos tartes au citron. de toutes manières Sasha préfère le gâteau aux cerises de votre mère si c’est à lui que vous voulez faire plaisir. en même temps je me mêle de ne ce qui ne me regardes pas mais vous aussi, alors je me permets. » Demi-tour de tête. Elle encaisse. Vexée. Mais pas non plus touchée. Elle sait très bien elle-même que la tarte aux cerises de Maman est bien meilleure, de toute façon. « Ce n'est pas pour Sasha que je fais ça. Il n'y a pas que Sasha dans la vie. » C'est pourtant le contraire. Tout ce qu'elle fait est pour Sasha. « Nous avons chacun notre vie. Mais il est vrai que nous vivons beaucoup ensemble. Alors ce ne sont pas des tartes qui vont changer quelque chose. »
Noushka retourne à son saladier. « Et j'espère que ce n'est pas un malentendu entre nous qui va changer les choses. » Quelle bêtise, quelle bêtise que tout soit passé comme ça. Peut-on, peut-on revenir en arrière sur ces stupides bagatelles qui ont tout fait rater? Noushka, elle est prête, mais c'est vraiment mal barré, il faut l'avouer. Alors les choses resteront peut-être comme ça. « Tout ça n'est qu'un malentendu. Je ne te veux pas de mal, au fond. C'est dommage qu'on en arrive là. » Soupir. « Mais si il n'y a vraiment rien à faire. Si je n'ai rien à faire là. Je m'en vais. » Nouveau soupir, non pas exaspéré, mais déçu.
« Evanesco! » Le contenu de tous les bols, de tous les plats s'évanouit dans l'air, et avec eux la bonne odeur de citron qui ravissait les narines de Noushka. Et elle efface ainsi tout son travail de l'après-midi, sur un malentendu, ou sur la vérité va savoir. Tant pis. Elle se dirige vers la sortie.

Désastreux. Une fois de plus la réalité avait frappé. C’est donc ainsi qu’était la demoiselle Keighley. Cokclhaène se sentit de plus en plus oppressée dans son petit cœur. L’impression que ses entrailles tournicotées, qu’on essayait de lui arracher toute substance de vie. Rien de très nouveau en somme si ce n’est que ces sensations se faisaient encore plus fortes en présence de Madame tarte au citron ou plutôt Mademoiselle. Le résultat de cette rencontre sera sans doute négatif, car quand bien même elle n’était pas finie pour le moment elle ne donnait pas à l’une et à l’autre l’envie d’apprendre à se connaître. De toute manière, Mademoiselle Millington aurait coupé court à toute conversation débordant un peu trop sur sa vie privée.

Ah les joutes verbales. Un de ces petits plaisirs dont il faut se délecter et s’en amuser. Essayant de parler, en permanence, un langage qui parait désormais poussiéreux et ringard comme dirait les jeunes, Cokclhaène voyait en son expression un signe de politesse et de courtoisie envers l’autre. Vouvoyant les personnes de son âge, cette expression disparaissait avec le temps. Lorsque la relation commençait à s’installer, elle faisait disparaître ce vous qui pour beaucoup était un signe de froideur. Certes, parfois ce l’était, une manière de dire gentiment que vous ne l’intéressez pas, mais ce n’était pas la raison dominante. Alors comme tout les autres inconnus, Cokclhaène vouvoya Noushka et lui parla comme elle l’aurait fait avec quiconque. Pourtant chacun de ses mots pouvaient se trouver aussi aiguisés que des lames. Des lames de couteau ou d’épée au choix.

Sans doute Noushka pensait qu’un tel comportement lui était valu à cause de Sasha. Si telle était sa pensée alors Cokclhaène trouvera la demoiselle idiote. Ses réactions étaient dues au comportement de l’autre, à ses remarques. Alors, oui cela donnait sans doute une mauvaise image de Cokclhaène mais elle n’en avait que faire. Après tout ce ne serait qu’une personne de plus qui ne l’aimerait pas. Lassée de devoir toujours ménager les autres, jouer avec leur petites humeurs aujourd’hui elle avait décidé de faire comme elle l’aurait fait. Fatiguée comme jamais son état n’était pas coïncidence avec son choix d’être comme elle voulait. Et puis de toute manière pourquoi Jules aurait-elle un problème avec Noushka en rapport avec Sasha ? C’est décousue comme question pourtant voilà un cas typique. Une jalousie entre deux demoiselles qui doivent se partager une personne mais qui n’ont pas le même lien avec ce dernier. Pourtant ce n’était pas un problème qui se posait et qui ne se posera jamais. Tout d’abord, Cokclhaène n’aura jamais la prétention de penser que Sasha lui appartient, personne n’appartient à personne. Ensuite, quand bien même un jour il devait faire un choix à ce moment-là Jules serait persuadé qu’il choisirait sa sœur et dès laure ils échangeront leurs derniers mots. Enfin, c’est tout simplement une situation à laquelle elle ne pensait pas. Aucune question de jalousie ou de partage ne s’était posée dans son esprit cafouilleux.

Sans le savoir, ou du moins il le valait mieux pour elle, Noushka était parvenue à hériter Jules par des paroles. Mauvais jours pour se laisser faire, quand bien même il y en ait eu. Sa dernière attaque finie par parler de Sasha. D’ailleurs elle en arriva là sans vraiment savoir pourquoi. Elle voulait seulement lui montrer à quel point les indiscrétions pouvaient se retourner contre la personne qui les envois. Prête à quitter la pièce les réponses vinrent jusqu’à elle. A travers son comportement et ses expressions elle remarqua l’avoir blessé. Voulant réparer cette erreur quand Noushka approcha de la sortie, Jules l’en empêcha mettant son bras devant elle.

« apparemment je vous ai vexée, ce n’était pas mon but malgré ce que vous pourriez penser. si c’est des excuses que vous voulez, alors je vous les donnerez. nous n’avons pas la même vision des choses ce qui est tout à fait normal. Je ne demande pas à ce qu’on soit amie, mais à ne pas être ennemie. l’image que vous vous faites de moi n’est pas la bonne mais si vous voulez que j’arrêtes de fréquenter Sasha alors je le ferrais si vous pensez que c’est ce qu’il y a de mieux. je le penses, j’en suis même certaine mais je ne parviens pas à partir. ne me demandez pas pourquoi il n’y aura aucune réponse. je ne vous demande pas non plus l’autorisation de rester proche de lui, mais si je suis nocive alors c’est votre droit que de vouloir le défendre. nous glissons là sur un terrain bien différent que des tartes au citrons. mais sachez que les elfes qui peuplent en temps normal ce lieu sont peut remercié par les sorciers qu’ils nourrissent. si j’ai le droit à ces plats et pas vous, car il est évident que vous vous posiez la question, c’est que je me suis attachée à eux et souhaite conserver ce lien qui semble malheureusement particulier. ce discourt pour le moins décousue n’a pas pour vocation de vous donner une image en particulier de moi car peu importe celle que vous faites, elle vous appartiens. »

Qu'est-ce qui lui est passé par la tête à Noushka? Une vapeur de tarte au citron? Pour être si affreuse, si imbuvable avec cette pauvre enfant qui n'a rien demandé. Le citron, ça lui monte à la tête faut croire. Noushka révèle une autre facette d'elle même en ce moment là, celle de la farouche gardienne d'un sanctuaire, de la lionne prête à tout pour garder ses petits. Mais c'est un jeu qu'elle joue. Car pour des tartes... c'est vraiment dérisoire et démesuré que de se prendre pour une Lara Croft croisée avec une tigresse armée d'une fourchette. Ce n'est qu'un jeu, un rôle, une façon de rêver sa vie, plus drôle que la vie. Un rôle un masque qu'elle peut abandonner en un clin d'œil quand il s'avère si dérisoire, quand il n'amuse plus. Noushka a été capable d'effacer toutes ses heures de travail, et pour quoi? Pour un stupide malentendu. Pour ne pas que Cokclhaène la prenne pour une stupide mégère. Car non franchement, il y a bien plus à faire que cela entre elles. Plus que s'envoyer des tartes à la figure. (HRP : révélation. Ça aurait été drôle XD)
Heureusement s'en étaient elles rendues compte avant d'en venir aux mains, euh, aux fourchettes plutôt. Noushka esquisse un sourire intérieur en sentant le bras de Jules la retenir. Tout n'est pas fini peut-être, peut-être peut on se rattraper. « apparemment je vous ai vexée, ce n’était pas mon but malgré ce que vous pourriez penser. si c’est des excuses que vous voulez, alors je vous les donnerez. » Doux Jésus! crierait Noushka si elle ne craignait pas que cette exclamation de joie soit mal interprétée. C'est qu'elle s'est presque crue agressée par les lames dans la bouche de Cokclhaène. Décidément l'interprétation, cela peut bien changer les choses. « nous n’avons pas la même vision des choses ce qui est tout à fait normal. Je ne demande pas à ce qu’on soit amie, mais à ne pas être ennemie. » C'est déjà ça, et c'est bien ce que veux aussi Noushka. Non vraiment les ennemis, ça ne sert à rien. Et pourquoi se brouiller pour si peu?
« l’image que vous vous faites de moi n’est pas la bonne mais si vous voulez que j'arrête de fréquenter Sasha alors je le ferrais si vous pensez que c’est ce qu’il y a de mieux. je le penses, j’en suis même certaine mais je ne parviens pas à partir. ne me demandez pas pourquoi il n’y aura aucune réponse. je ne vous demande pas non plus l’autorisation de rester proche de lui, mais si je suis nocive alors c’est votre droit que de vouloir le défendre. nous glissons là sur un terrain bien différent que des tartes au citrons. » Sasha, tout en revient toujours à Sasha. Noushka ne peut s'empêcher de penser à lui en toute situation, mais quand même ce n'est pas une raison pour se mettre dans des états pareils! Ce qu'elle peut être possessive parfois, sans le vouloir. C'est son Sasha, son frère, sa chair et elle ne veut pas qu'il ne lui arrive quoi que ce soit, elle s'en voudrait à mort. Mais elle ne devrait pas ainsi surveiller ses fréquentations. C'est un grand garçon quand même. Jules est certes un peu différente, un peu plus décalée du monde, mais quand même, elle ne doit pas être si nocive pour lui qu'on pourrait le croire. Le simple fait qu'elle s'en soucie, et c'est un gage de confiance pour Noushka. « mais sachez que les elfes qui peuplent en temps normal ce lieu sont peut remercié par les sorciers qu’ils nourrissent. si j’ai le droit à ces plats et pas vous, car il est évident que vous vous posiez la question, c’est que je me suis attachée à eux et souhaite conserver ce lien qui semble malheureusement particulier. ce discours pour le moins décousue n’a pas pour vocation de vous donner une image en particulier de moi car peu importe celle que vous faites, elle vous appartiens. »
Noushka écoute tout sans broncher, sans dire mot, acquiesçant, alors que son visage reprend un peu des couleurs. On pourrait presque dire qu'elle était au désespoir tout à l'heure. Non quand même, c'est excessif. Mais tout de même... ça l'affectait de finir sur un tel malentendu avec Jules. Heureusement qu'on sait faire autrement. « Je suis bien contente qu'on ne reste pas sur ce malentendu. J'en aurais été bien déçue, de vous peut-être, et surtout de moi. Alors que je n'ai rien contre vous. Non rien du tout. » L'image de Sasha lui revient dans les yeux. Non non, il ne doit pas être un problème. « Je n'ai pas mon mot à dire sur les fréquentations de mon frère, alors je n'ai rien contre vous, même que vous m'avez l'air sympathique. Un peu différente des autres, certes, mais c'est toujours mieux. Et comme vous le rendez visiblement très heureux... »
Qu'elle se sent guindée et coincée du cul la Noushka d'un coup. Vouvoyer les gens ce n'est pas son truc, s'engueuler pareil. Les joutes verbales non plus. Au diable tout ça. « Maintenant, je sais que nous ne deviendront pas les meilleures amies du monde, mais on peut essayer de ne pas se détester. Oh et puis, arrêtons de nous vouvoyer, peut-être. » Grand sourire. « Il faudrait peut-être que je range la cuisine mieux que ça... Et laisser un petit quelque chose aux elfes de maison. Je crois qu'ils ne doivent pas beaucoup m'aimer. » Ah, mais peut-être que Jules, ça ne lui dira pas de jouer à ça avec une inconnue, pour faire genre on va devenir les meilleures amies du monde. « Tu veux bien m'apprendre à être gentille? Ca doit commencer par m'excuser pour la fourchette de tout à l'heure. Excuse-moi. » Sourire gêné mais sincère. Allez, essayons d'être heureux.

réponse prête depuis mardi, mais pas postée comme une idiote ^^''
en plus c’est médiocre



Aussi grandes furent ses excuses aussi grande fut sa froideur de prononciation. Etrange comment elle pouvait s’exprimer aisément dans un certain langage, s’excuser tout en conservant une distance dans ses paroles. Alors que les excuses sont censées rapprocher les individus, les faire se lier un peu plus. Sa voix neutre à la limite de la froideur pouvait paraître choquante mais c’est simplement qu’elle ne voyait pas l’utilité d’ajouter du larmoyant. Certes elle aurait pu le faire et avec aise qui plus ait. Mais elle n’avait pas envie de s’amuser, alors elle avait décidé de ne pas jouer le rôle de la fille touchée. Alors pourquoi s’excuser ? Pour éviter un conflit. Déjà bien noyer dans des problèmes, inutile de s’en ajouter un de plus. Et puis il semblait simple de faire en sorte que Noushka ne lui prenne pas trop la tête, alors C. en profita et régla plus ou moins ce qui avait été un mauvais moment.

Qui était coupable ? peut importe, sans doute les deux. Noushka pour son attaque à la fourchette et Jules pour ses réponses. Les excuses déviaient vers un sujet plus important aux yeux de Noushka : Sasha. Un sujet sur lequel la jeune Pouffsoufle se laissa glisser pour faire comprendre qu’elle aussi ne savait qu’elle n’était pas une bonne chose pour le jeune homme. Nombreuses étaient les personnes à penser ça, en particulier les filles qui convoitaient le frère. Il ne s’agissait pas là d’une révélation en signe de confiance mais simplement d’être clair. Que de toute manière si N. voulait que J. arrête de fréquenter S. elle le ferrait. Etrange cependant car rares étaient les fois où elle se laissait dicter sa conduite tout comme l’imposition de ses relations. Mais à voir l’attachement qu’il y avait entre le frère et la sœur C. ne voulait pas venir gâcher un tel lien, après tout elle n’était qu’une personne de passage dans sa vie tandis que Noushka serait toujours là. Alors autant ne pas faire de dégât.

Et puis la fin du monologue avait pour thème les elfes de maison et le lien particulier que Jules entretenait avec eux. Un lien qui semblait unique ce qui paraissait tout à fait malheureux à la Pouffsoufle. Pour elle, ces créatures méritaient bien plus. Jamais remercier elles préparaient pourtant des festins impressionnant et s’occuper de tout pleins d’autres tâches dont les élèves ne soupçonne même pas l’existence. Et puis ce sont des créatures sympathiques même amusantes par moment qui possède un grand sens de la générosité. Voir leur condition à toujours attristé Cokclhaène alors en leur rendant visite régulièrement elle espère leur faire plaisir. Et puis au près d’eux elle n’est pas jugée.

Un discourt long et légèrement désordonné. Mais ce ne serait pas un discourt de Cokclhaène s’il était aussi clair que de l’eau minérale. Discourt terminé, elle baissa sa main et attendit. Si dans les dix secondes qui suivent il n’y a pas de réaction alors elle ferrait demi-tour et serait la première à quitter les cuisines. Elle n’eut pas eu à le faire puisque Noushka lui répondit rapidement.



« désolé si te vouvoyer t’as mis mal à l’aise, c’est une habitude. quant à être gentille je ne penses pas être la meilleure personne pour t’enseigner cela et ce serait même inutile que tu chercher un autre professeur parce que tu ne sembles pas méchante. laissons de côté l’attaque de la fourchette on fait tous des erreurs et puis les réponses que j’ai envoyé aussi. »